Le bureau de presse de l’ex-président, Michel Aoun, a indiqué que le responsable des affaires étrangères au sein de l’UE, Josep Borrell peut se décider du refus de la normalisation des relations avec le régime syrien.
Le texte a ajouté que par contre, la question du maintien des déplacés dans les pays hôtes et du lien entre leur retour et la solution politique, concerne le Liban et son sort.
«Nous refusons catégoriquement cette approche. Nous contestons que le Liban paie le prix de la guerre menée contre la Syrie», a souligné le texte.
Et d’ajouter que le projet de l’intégration des déplacés dans la société libanaise est une destruction systématique du Liban.
Le texte s’est interrogé sur les rôles de la France et de l’Allemagne à ce propos.
«Qui a donné à ces pays le droit de manipuler le sort du Liban», a-t-il demandé.
Et d’expliquer que ces pays œuvrent pour saper le tissu social du Liban et de la Syrie et les facteurs de leur pérennité.
Et le texte de conclure que ledit projet d’intégration annule le rapatriement des déplacés syriens et provoque des répercussions sur le Liban et la Syrie à tous les niveaux.
«La coordination entre les deux États est nécessaire afin d’assurer un retour digne et sûr», a conclu le texte.
