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Grippe aviaire: niveau de risque «élevé» en France, les volailles confinées

Les éleveurs français vont devoir confiner leurs volailles, le risque relatif à la grippe aviaire passant à «élevé» en France métropolitaine en raison de la multiplication des cas dans les pays voisins, selon un arrêté officiel.

Ce relèvement du niveau de risque implique que tous les élevages de volailles enferment leurs animaux pour éviter les contacts avec les oiseaux migrateurs, potentiellement porteurs du virus d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), communément appelée grippe aviaire. C’est aussi le cas aux Pays-Bas depuis la semaine dernière.

Le gouvernement français espère éviter la répétition de l’hiver dernier: la France avait recensé près de 500 foyers d’influenza aviaire dans des élevages de volailles, principalement dans le Sud-Ouest réputé pour sa production de foie gras. La crise n’avait pu être enrayée qu’au prix de l’abattage de plus de 3,5 millions de volailles, essentiellement des canards.

«L’emballement de la dynamique d’infection dans les couloirs de migration justifie l’élévation du niveau de risque», à «élevé» sur «l’ensemble du territoire métropolitain», indique l’arrêté paru au Journal officiel, qui entre en vigueur immédiatement.

«Depuis le début du mois d’août, 130 cas ou foyers d’influenza aviaire ont été détectés dans la faune sauvage ou dans des élevages en Europe notamment au bord de la mer du Nord et de la mer Baltique, dont trois foyers dans des élevages allemands», recense le ministère de l’Agriculture dans un communiqué.

«Dans le même temps, la claustration de tous les élevages professionnels a été décidée aux Pays-Bas à la suite de la détection d’un foyer dans un élevage de poules pondeuses. En Italie, six foyers ont été détectés dans des élevages de dindes de chair dans la région de Vérone depuis le 19 octobre», poursuit le ministère.

Des cas ont aussi été détectés en France, mais uniquement dans des élevages non-professionnels jusque-là, ce qui permet de conserver le statut «indemne» d’influenza qui conditionne des débouchés à l’export.

Les cas français concernent «trois basses-cours contaminées» dans les Ardennes et dans l’Aisne (nord), rappelle le ministère.

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