La Santé publique de Laval n’exclut pas d’ajouter de nouvelles mesures à la rentrée scolaire si les nouveaux cas de COVID-19 continuent d’augmenter.

«La rentrée scolaire, c’est toujours quelque chose qui nous tient en haleine», explique le Dr Jean-Pierre Trépanier, directeur de la santé publique du CISSS de Laval.

«On l’a vu l’année dernière, il y a beaucoup de virus respiratoires qui ont circulé après la rentrée, il y avait moins de COVID à ce moment-là», continue le médecin.

«Avec les niveaux qu’on a là, c’est préoccupant. On est en train de discuter avec les autorités compétentes en éducation pour savoir s’il ne devrait pas y avoir des adaptations qui devraient être mises en place, parce que la pandémie va continuer de s’accélérer d’ici le mois de septembre», affirme le spécialiste.

Hausse des cas

La région recensait hier plus de 67 cas actifs de COVID-19 par 1000 habitants, soit le taux le plus élevé parmi les régions administratives de la province.

«Il n’est pas étonnant que lorsqu’on observe une hausse de cas dans le Grand Montréal, ça se manifeste sur notre territoire», explique le Dr Jean-Pierre Trépanier, directeur de la santé publique du CISSS de Laval.

Il confirme d’ailleurs que la hausse des cas de l’été 2021 est plus rapide que celle de l’été 2020.

«Ce qu’il y a de nouveau cette année c’est qu’on a des cas qui nous sont rapportés par des voyageurs. Puis on est deux semaines après les vacances de la construction, donc il y a eu des mouvements de population», affirme le spécialiste.

Il précise que les personnes vaccinées représentent environ 5 % des nouvelles infections.

«La vaste majorité ce sont des personnes non vaccinées, donc ça rappelle l’importance d’aller chercher la deuxième dose», lance le Dr Trépanier.

Il précise que chez les 25 à 34 ans, le taux de vaccination n’est pas celui souhaité.

«C’est pour ça qu’on mise sur des cliniques éphémères dans plusieurs secteurs de Laval», rappelle le médecin.