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Les Bourses européennes au rebond, mais l’Asie termine dans le rouge

Les Bourses européennes rebondissaient fortement mercredi, profitant d’achats à bon compte, tandis que l’Asie a poursuivi son recul au lendemain de l’interdiction américaine et britannique d’importer de l’énergie russe.

En Europe, Paris (+4,75%), Francfort (+4,95%) et Milan (+4,78%) remontaient fortement et ont pris jusqu’à plus de 5% au cours de la matinée, sur fond d’achats à bon compte après la dégringolade de la semaine passée. Londres, qui a été plus résiliente ces derniers jours, prenait 1,79%.

Le sursaut européen était également soutenu «par les suggestions selon lesquelles le président ukrainien ne demande plus l’adhésion à l’OTAN, dans ce qui est interprété comme un rameau d’olivier à la Russie», souligne Jeffrey Halley, analyste chez Oanda.

Les places asiatiques ont fini en baisse de 0,67% à Hong Kong, de 1,13% à Shanghai et de 0,3% à Tokyo, dans le sillage des marchés américains qui avaient fini dans le rouge mardi après l’annonce d’embargo par le président Joe Biden.

Ces derniers jours, les Bourses mondiales ont subi de grands écarts en cours de séance et cette volatilité devrait persister alors que l’invasion russe en Ukraine ne montre aucun signe d’apaisement.

De plus, la crise fait craindre que la reprise de l’activité post-pandémie ne soit remplacée par une période de stagnation: un ralentissement de la croissance combiné à une inflation tenace, alimentée actuellement par la flambée des cours des matières premières, pétrole en tête.

«Les conséquences des sanctions (occidentales contre la Russie) aggravent les contraintes d’approvisionnement, les problèmes de logistique et un marché de ressources de base déjà tendu, dont sur le pétrole, le nickel et le gaz», estime Rodrigo Catri, de la banque nationale d’Australie.

Après de nouvelles hausses en début de séance, les cours du pétrole reculaient légèrement vers 11H00 GMT: -1,66% pour le baril de Brent de la mer du Nord qui valait 125,85 dollars. Le baril américain de West Texas Intermediate (WTI) perdait 1,99% à 121,22 dollars.

Faute de pouvoir se sevrer du jour au lendemain du gaz russe, l’Union européenne s’est fixée mardi l’objectif de réduire ses achats des deux tiers dès cette année. Elle a élargi mercredi ses sanctions notamment en débranchant trois banques bélarusses de la plateforme financière internationale Swift.

L’agence de notation Fitch a annoncé qu’un défaut de paiement des obligations souveraines russes était imminent.

De nombreuses entreprises ont d’ores et déjà décidé de couper leurs relations commerciales avec la Russie.

Or à des niveaux record

Endossant pleinement son rôle de valeur refuge, l’or s’est approché de ses niveaux record, soutenu par des informations selon lesquelles un groupe multipartite de sénateurs américains a proposé des sanctions contre tous ceux qui achètent ou vendent de l’or russe dans le but d’empêcher Moscou de liquider ses avoirs pour soutenir le rouble en plein effondrement. Vers 11H00 GMT, il perdait un peu d’ardeur, s’échangeant à 2.012 dollars l’once.

L’euro prenait 0,55% face au billet vert à 1,0959 dollar.

Le bitcoin progressait de 9,65% à 42.220 dollars, alors que le président américain Joe Biden lance mercredi le chantier en vue d’un futur «dollar numérique».

Le secteur aéronautique planait en dépit de l’embargo sur les hydrocarbures russes. Fraport (+8,21%), Lufthansa (+8,37%) caracolaient à Francfort. Airbus, qui a livré 49 avions et obtenu 113 nouvelles commandes en février, montait de 6,87%. À Londres, IAG, maison-mère de British Airways, prenait 8,43% et Easyjet 11,25%. De plus, l’hôtelier Accor grimpait de 10,73%.

Les banques, qui ont fortement baissé depuis le début de la crise, profitaient également du rebond. Après avoir perdu la moitié de sa valeur, l’action de l’autrichienne Raiffeisen remontait de 19,45%. À Paris, Société Générale grimpait de 8,85% et BNP Paribas de 8,07%. À Francfort, Commerzbank prenait 8,08% et à Milan Unicredit gagnait 8,82%.

L’équipementier sportif (+10,17% à 204 euros) a fait état d’un bénéfice net de 2,1 milliards d’euros en 2021, presque quintuplé sur un an et s’est dit optimiste pour l’année en cours malgré la guerre en Ukraine. Son concurrent Puma grimpait dans son sillage de 7,45%.

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