Trump a harcelé des responsables en Géorgie dès décembre
Le président défait Donald Trump n’a pas attendu le 2 janvier pour exercer des pressions sur les responsables électoraux de la Géorgie afin de renverser le résultat du scrutin présidentiel dans cet État.
En décembre, pendant la vérification des signatures sur les enveloppes de vote par correspondance dans un district électoral d’Atlanta, M. Trump a appelé le principal responsable pour l’enjoindre de « trouver la fraude ». Il lui a même dit que cela en ferait un héros national.
Cet appel a été rapporté par une source proche de l’inspecteur. Il est survenu avant celui du 2 janvier au cours duquel M. Trump a demandé au secrétaire d’État de la Géorgie Brad Raffensperger de lui trouver « assez de votes » pour lui octroyer la victoire finale.
La Maison-Blanche ne l’a pas encore commentée.
M. Trump a appelé ce responsable pendant que les fonctionnaires électoraux procédaient à une vérification des signatures sur les enveloppes de vote dans le comté de Cobb. La vérification n’a finalement identifié que deux problèmes mineurs sur plus de 15 000 signatures examinées.
Le Washington Post n’a pas publié le nom du responsable en raison du risque de menaces et de harcèlement contre les responsables électoraux.
Donald Trump lance de fausses accusations contre le processus électoral dans plusieurs États, dont la Géorgie, depuis sa défaite. Dans l’État sudiste, il a été devancé par environ 12 000 votes par son adversaire Joe Biden.
Divers responsables électoraux dans l’ensemble du pays et l’ancien procureur général de Trump, William Barr, pourtant un proche allié du président défait, ont déclaré qu’il n’y avait pas eu de fraude généralisée lors du scrutin.