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Immigration: les objectifs du gouvernement Trudeau menacent l’avenir du français

Le Québec se retrouvera noyé dans une mer de 100 millions de Canadiens à la fin du siècle, si les cibles d’immigration massives annoncées par le gouvernement Trudeau l’automne dernier se concrétisent, ce qui menacera carrément la survie du français en Amérique du Nord.

L’année 2100 peut vous paraître lointaine, mais c’est en théorie le Canada que verront à la fin de leur vie vos enfants nés aujourd’hui.

Dans ce scénario loin d’être théorique, Montréal sera devenue, en 2100, une mégapole de 12 millions d’habitants. L’agglomération de Québec, elle, deviendra une métropole en comptant quelque 3,5 millions.

Cela veut dire qu’on ne parlera plus d’un troisième lien à Québec, mais d’un quatrième et peut-être d’un cinquième lien, car la capitale nationale sera aussi populeuse que le grand Montréal d’aujourd’hui.

Quant à Montréal, avec quelque 12 millions d’habitants, elle aura la taille de Paris ou Moscou aujourd’hui.

On ne sait pas comment tout ce monde sera logé ou transporté. Ni comment il sera soigné par notre service de santé débordé. Ni comment on pourra offrir des places en garderie, de l’éducation et, surtout, des classes de francisation.

L’ex-ministre du gouvernement Charest Benoît Pelletier croit même que le déclin du Québec comme société francophone à l’intérieur du Canada est « irréversible ».

La hausse des seuils d’immigration prônée par Ottawa n’est « pas compatible » avec la pérennité du français, avoue à son tour la ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration du Québec, Christine Fréchette.

Cela s’ajoute au fait que les défis de francisation des immigrants ne sont pas futurs, mais bel et bien actuels.

L’attrait de l’anglais dans le contexte nord-américain constitue une tendance lourde. Et Québec peine déjà à franciser les nouveaux arrivants, dont le parcours pour suivre des cours de français ressemble souvent à une course à obstacles.

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