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Retards de Pfizer: Québec réduit ses objectifs de vaccination

Les retards de livraison de Pfizer obligent le gouvernement du Québec à diminuer ses objectifs de vaccination auprès du personnel soignant et dans les résidences privées pour aînés (RPA) de 20 à 40 % d’ici le 8 février.

Dans les résidences privées pour aînés, où l’opération vaccination doit débuter lundi prochain, il avait d’abord été annoncé que 36 000 doses de vaccin seraient administrées en date du 8 février.

Cet objectif a finalement été ramené à 21 000, indique la mise à jour du calendrier de vaccination au Québec publié mardi matin, soit une diminution de 40 % par rapport à ce qui était visé.

Du côté du personnel soignant, qui devait recevoir 164 000 doses d’ici le 8 février, la cible a été révisée à 127 000, soit 37 000 employés vaccinés en moins.

L’objectif de vacciner 20 000 citoyens dans les régions éloignées d’ici la même date demeure inchangé.

Ottawa a confirmé, mardi, que le Canada ne recevra aucun vaccin de la part de Pfizer dans la semaine du 25 janvier.

250 000 à 225 000 doses 

Dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), 75 % des résidents ont déjà reçu une première dose de vaccin. Québec demeure confiant de remplir sa promesse de vacciner l’ensemble des usagers des CHSLD d’ici le 25 janvier, notamment grâce aux 34 000 doses du vaccin de Moderna reçues vendredi et samedi dernier.

De façon générale, l’objectif de 250 000 doses administrées en date du 8 février a été révisé à la baisse, à hauteur de 225 000.

«Nos équipes sont en mesure de revoir à la baisse l’objectif au 8 février de seulement 25 000 doses en raison notamment de l’efficacité déjà observée dans le processus logistique», a expliqué l’attachée de presse du ministre de la Santé Christian Dubé, Marjaurie Côté-Boileau.

D’ici la fin mars, Québec s’attend à recevoir 1 203 100 doses des vaccins contre la COVID-19 de Moderna et de Pfizer-BioNTech.

Le premier ministre François Legault fera le point sur la pandémie à 13h, avec le ministre Dubé, le directeur national de la santé publique, Dr Horacio Arruda, et la sous-ministre adjointe au ministère de la Santé, Dre Lucie Opatrny.

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