Le non-respect de règles de base sur un chantier routier cause bien des problèmes à Laval, près de l’autoroute 15.
Les automobilistes qui circulent sur le boulevard Cartier Ouest entre les avenues Micro et Giroux déplorent la confusion qui règne aux abords de la zone de travaux.
Certains d’entre eux s’impatientent et tentent de traverser le tronçon fermé en sens inverse, alors que d’autres n’hésitent pas à faire marche arrière.
«Il faut que les Villes [assurent] une présence policière, des cadets policiers sur les chantiers, ça va aider à nous sécuriser», a souligné le président de l’Association des travailleurs en signalisation routière du Québec, Jean-François Dionne.
«Heille! C’est vraiment, vraiment du n’importe quoi! […] s’il y avait eu la police à matin, trois véhicules auraient pu être stoppés pis avoir (…) des contraventions. Même des fois ça passe étroit», ajoute-t-il, alors qu’une autopatrouille s’est faufilée en sens inverse.
L’ancien ministre des Transports Robert Poëti réclame également une meilleure sécurisation des chantiers de construction.
Selon lui, la sécurité des signaleurs routiers devrait être prioritaire.
«Ces gens-là travaillent pour la société. Ils protègent les travailleurs, ils protègent aussi les piétons, les cyclistes, les automobilistes d’un accident, pis ils ne sont pas respectés. Il faut absolument que la loi soit plus sévère pour les protéger», dit-il, ajoutant que des points d’inaptitude devraient être ajoutés au dossier des récalcitrants.
Un coordonnateur au maintien de la circulation a succombé à ses blessures après avoir été happé par un automobiliste le 12 juillet dernier.
Quelques jours plus tard, un automobiliste a été filmé en train de foncer vers un travailleur en signalisation.
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