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Source de contamination inconnue dans une école primaire

L’école primaire Sainte-Odile à Québec, où la Santé publique peine à établir l’origine d’une éclosion de COVID-19, est devenue la première jeudi à faire l’objet d’un dépistage massif par gargarisme.

Depuis le 27 janvier, six bulles-classes ont dû être retirées de l’école, qui compte environ 260 élèves dans le quartier de Lairet (Limoilou). Tant des membres du personnel que des élèves ont été infectés. Le CIUSSS de la Capitale-Nationale et le Centre de services scolaire de la Capitale ont toutefois refusé de dire combien de cas de coronavirus ont été recensés.

La moitié des élèves, soit les plus vieux, a été prélevée mercredi et l’autre moitié, soit les plus jeunes, le sera jeudi.

«Après l’enquête de la Santé publique, la souche ou la source de contamination n’était pas claire, donc dans ce contexte-là, on recommande toujours de venir faire un dépistage massif. […] On n’était pas en mesure de voir la provenance externe», a expliqué Serge Garneau, directeur adjoint des services de santé généraux au CIUSSS de la Capitale-Nationale.

Le dépistage massif permettra d’avoir une idée plus précise du schéma de contamination.

9e milieu dépisté

Depuis la rentrée scolaire de septembre 2020, c’est le neuvième milieu scolaire à faire l’objet d’un dépistage massif dans la Capitale-Nationale. C’est toutefois la première fois que l’on procède par gargarisme, et non avec un écouvillon, dans une école primaire. On l’avait également testé il y a quelques jours dans une école secondaire.

Avec cette nouvelle possibilité, la peur des inconfortables tiges naso-pharyngées insérées jusque dans l’arrière-gorge et les pleurs chez les enfants, qui pouvaient ralentir le processus de prélèvement, sont donc des choses du passé.

Réputé aussi fiable que la méthode traditionnelle, le dépistage par gargarisme est offert à la population générale depuis la fin janvier dans les différentes cliniques et représente aujourd’hui «facilement» 80 % de tous les tests effectués, a évalué M. Garneau.

Un «succès»

Avec l’opération de jeudi à l’école Sainte-Odile, le CIUSSS a la preuve qu’il peut facilement être déployé dans les écoles également. Toutefois, les enfants de moins de 5 ans et moins, notamment dans les classes maternelles, ne peuvent pas en bénéficier. On craint qu’ils ne puissent respecter la procédure, ou qu’ils avalent par erreur la solution utilisée.

«On le voit ici, c’est un succès. On avait prévu la journée et quelques heures ont suffi pour passer la moitié de l’école parce que c’est beaucoup plus rapide et pour les jeunes, ce n’est pas désagréable», a noté Serge Garneau, du CIUSSS.

Les éclosions sont en croissance dans les écoles de la région, depuis le retour en classes en janvier. Jeudi, il y avait 15 éclosions actives dans les milieux d’éducation et de garde du territoire.

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