Vaccin: les immunosupprimés priorisés pour la 2e dose
Les patients qui doivent composer avec un système immunitaire affaibli ou inexistant doivent recevoir leur seconde dose de vaccin contre la COVID-19 un mois après la première, a décrété Québec mercredi.
Cette décision, qui découle d’un avis du Comité sur l’immunisation du Québec, s’explique par des données démontrant que les personnes immunosupprimées ou qui suivent des traitements de dialyse ont une réponse immunitaire plus faible après avoir reçu leur première dose.
Actuellement, les Québécois doivent attendre environ quatre mois pour recevoir leur vaccin de rappel, Québec souhaitant privilégier l’administration d’une première dose au plus grand nombre de Québécois possible, malgré les recommandations des fabricants de vaccin, qui privilégient d’administrer la seconde dose dans le mois suivant la première.
Les personnes concernées par la nouvelle directive incluent notamment les patients en dialyse, les patients en chimiothérapie ou radiothérapie, les gens ayant reçu certaines greffes d’organes ou de cellules souches ou, encore, ceux qui suivent un traitement immunosuppresseur, par exemple aux corticostéroïdes.
«Soulignons que les personnes concernées par ce changement n’auront pas à faire les démarches nécessaires pour un rendez-vous. Qu’elles aient reçu ou non leur première dose, elles seront contactées directement par l’établissement de santé et de services sociaux de leur région», a mentionné le ministère de la Santé et des Services sociaux.