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Poursuite de 186 000$ contre la mairesse Valérie Plante

La cheffe de cabinet de Sue Montgomery estime que sa réputation a été entachée dans toute la saga entourant les allégations de harcèlement psychologique

Soutenant que les allégations de harcèlement psychologique à son endroit étaient « sans fondement », la cheffe de cabinet de Sue Montgomery, Annalisa Harris, réclame plus de 186 000 $ à la mairesse Valérie Plante et la Ville de Montréal pour l’atteinte à sa réputation.

« [Elle] a grandement souffert en raison des actes posés par les défendeurs », soutient celle qui se présente aux prochaines élections dans l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, dans une poursuite déposée au palais de justice.

La procédure judiciaire vise également le contrôleur général de la Ville, Alain Bond.

C’est donc un nouvel épisode dans cette saga qui a débuté en 2019.

Une enquête pour des allégations de harcèlement psychologique envers deux employés de la Ville avait été ouverte contre Mme Harris, faisant état d’un « comportement problématique ».

Congédiement déguisé

Suite au dépôt d’un rapport, des mesures ont été prises en décembre 2019, notamment pour empêcher la cheffe de cabinet de communiquer avec tous les fonctionnaires de l’arrondissement.

Un mois plus tard, Mme Harris apprend lors d’une rencontre qu’on recommande son congédiement, qu’elle qualifie de « déguisé », peut-on lire dans le document.

Par après, la mairesse Valérie Plante avait décidé d’éjecter de son parti Sue Montgomery, qui refusait de congédier sa cheffe de cabinet sans savoir précisément ce qui lui était reproché.

Cette dernière avait d’ailleurs eu gain de cause après s’être tournée devant les tribunaux. Le juge avait notamment tranché que les mesures prises par la Ville « dépassaient le seuil du raisonnable, étaient inappropriées et anormales », rapporte la poursuite déposée par Mme Harris.

Aucun élément de preuve sérieux

La cheffe de cabinet affirme qu’il « est manifeste qu’aucun élément de preuve sérieux ne supportait l’accusation des défendeurs voulant que la demanderesse ait exercé du harcèlement psychologique ».

Elle soutient également que le contrôleur général a « commis une faute en créant un conflit de travail visant à isoler et oppresser » Mme Harris.

Ayant été « publiquement dépeinte » comme quelqu’un causant un climat de travail toxique, la jeune femme affirme que sa réputation a été entachée dans toute cette affaire et qu’elle en a beaucoup souffert psychologiquement.

Elle réclame donc la somme de 186 125 $ à la mairesse, au contrôleur général et à la Ville.

L’équipe de Valérie Plante n’avait toujours pas réagi à la demande d’entrevue du Journal au moment de publier.

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