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La pandémie a fait plus de quatre millions de morts sur la planète

La pandémie de COVID-19 a fait plus de quatre millions de morts officiellement répertoriés, a annoncé mercredi le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ajoutant que le bilan réel était «très certainement» plus élevé.

«Nous venons juste de dépasser le tragique jalon de quatre millions de morts du COVID-19 répertoriés, qui très certainement sous-estime le bilan global», a déclaré le patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’une conférence de presse.

 

Il a souligné que le «monde était à un point dangereux dans cette pandémie», qui reprend en intensité sous l’impulsion de nouveaux variants plus contagieux, mais aussi de la levée des restrictions sanitaires.

Le premier cas de COVID-19 a été détecté en Chine en décembre 2019, avant que ce nouveau coronavirus ne se répande dans le monde entier pour se transformer en plus grave pandémie depuis 100 ans.

L’OMS a par ailleurs mis en garde contre une levée trop large des restrictions sanitaires mises en place pour tenter de juguler la pandémie de COVID-19, y compris dans des pays avec un taux de vaccination élevé.

«J’appelle à la plus extrême prudence en ce qui concerne la levée totale des restrictions sanitaires et sociales en ce moment, parce que cela aura des conséquences”, a déclaré le docteur Mike Ryan, en charge des urgences sanitaires à l’OMS, au cours d’une conférence de presse, où on l’interrogeait sur le projet des autorités britanniques de lever les dernières restrictions liées au virus le 19 juillet.

Selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles mercredi à 10H00 GMT, la pandémie avait fait au moins 3 996 519 morts dans le monde depuis fin décembre 2019.

Les États-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 605 905 décès, suivis par le Brésil (526.892 morts), l’Inde (404 211), le Mexique (233 958) et le Pérou (193 588), ce dernier étant le pays qui déplore le plus grand nombre de morts par rapport à sa population, suivie par la Hongrie.

Ces chiffres, qui reposent sur les bilans quotidiens des autorités nationales de santé, sont globalement sous-évalués. L’OMS estime que les décès pourraient être deux à trois fois plus élevés.

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