Immigration: beaucoup d’étudiants essuient un refus
Il est difficile pour les étudiants étrangers francophones d’obtenir un visa d’étude fédéral, constate la Fédération des cégeps.
En parallèle, le fédéral souhaite augmenter significativement les seuils d’immigration.
«Nos étudiants des pays francophones d’Afrique, on parle d’un taux de refus qui frise les 80%», faire remarquer en entrevue à TVA Nouvelles Bernard Tremblay, président-directeur général de la Fédération des cégeps.
De nombreux étudiants admis des dans des institutions d’enseignement francophone peine à obtenir leur visa.
«Le processus d’acceptation pour obtenir le visa, il est très long. Et on se demande dans bien des cas s’il n’est pas aléatoire», mentionne en entrevue à TVA Nouvelles Christian Blanchette, recteur de l’Université du Québec à Trois-Rivières.
«Ils sont francophones, ou si aux études supérieures ils ne le sont pas, on les francise, et donc moi je les rencontre et après une année ou deux ils parlent très bien français. Ils ont dans bien de cas eu des expériences de travail. Ils ont eu des stages. Et donc ils se sont mêlés à la population québécoise de nos régions», détaille-t-il.