Le Canada a accueilli jeudi après-midi un premier avion transportant environ 250 réfugiés afghans parrainés par des groupes privés.
Le ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de Citoyenneté Canada explique que ces groupes de réfugiés sont principalement constitués de personnes vulnérables, dont «femmes dirigeantes, des défenseurs des droits de la personne, des membres des minorités persécutées, des personnes de la communauté LGBTI, et des journalistes».
Nombre d’entre eux, dit-on, «ont travaillé pour le Canada pendant et après notre mission militaire», qui s’est terminée de manière brusque au mois d’août dernier, après un déploiement de près de vingt ans.
Les réfugiés sont arrivés au pays par le biais du Programme de parrainage privé de réfugiés, à travers lequel des groupes de citoyens contribuent monétairement à leur réinstallation en faisant l’achat de besoins de première nécessité, notamment.
«Alors que nous accueillons des réfugiés afghans, les répondants privés sont essentiels pour aider les nouveaux arrivants vulnérables à prospérer dans leurs nouvelles collectivités. J’ai hâte d’accueillir beaucoup d’autres nouveaux arrivants dans les semaines et les mois à venir», a déclaré par communiqué le ministre de l’Immigration Sean Fraser.
Cela porte à près de 4000 réfugiés admis au pays, alors que le gouvernement de Justin Trudeau avait fixé un objectif de 40 000.
Les groupes impliqués dans le parrainage de réfugiés sont le plus souvent des groupes confessionnels, des «associations ethnoculturelles» ou des organismes communautaires.
Ces groupes peuvent sélectionner les individus qu’ils désirent parrainer à partir de listes d’individus préalablement validés par le gouvernement fédéral.
