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La limitation des tests PCR très mal accueillie

Les employeurs accueillent très favorablement la réduction de l’isolement des travailleurs infectés à la COVID, mais s’inquiètent en revanche de la décision de Québec de limiter les tests PCR à certains secteurs.

« Oui, sur le délai d’isolement réduit, nous voyons cela de manière très positive. On avait formulé une demande similaire », a souligné Véronique Proulx, PDG de Manufacturiers et Exportateurs du Québec lors d’une entrevue avec Le Journal.

Selon elle, plusieurs milieux de travail sont aux prises avec des éclosions depuis plusieurs semaines et doivent en plus évoluer dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre.

Absentéisme en hausse

« J’ai parlé à de nombreux manufacturiers dans plusieurs secteurs d’activités et le taux d’absentéisme est de plus en plus élevé. Ça met beaucoup de pression sur les manufacturiers », a souligné Mme Proulx.

Même son de cloche pour la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) qui s’inquiète de l’avenir des PME.

« La réduction de l’isolement aidera les dirigeants de PME à faire face au nouveau chapitre de cette crise et à limiter les dégâts économiques négatifs », a souligné François Vincent, vice-président de la FCEI.

En revanche, les employeurs demandent à Québec de revoir sa mesure visant à limiter les tests PCR à certains secteurs.

« Le fait de choisir certains secteurs et non tous les secteurs, ça va compliquer la situation des entreprises, des employeurs et des travailleurs. Il manque de capacité de dépistage actuellement », avoue Karl Blackburn, PDG du Conseil du patronat du Québec.

« Les personnes avec des symptômes, mais n’ayant pas nécessairement la COVID-19, seront considérées comme tel. Cela aura des incidences directes sur les petites entreprises qui manquent déjà de main-d’œuvre. Il y a urgence de rectifier le tir », croit M. Vincent.

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