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Des zones «COVID» dans les hôtels pour ne pas stopper le tourisme

Zones isolées gardées par des agents de sécurité: les hôtels de République dominicaine ont transformé une partie de leurs installations pour leurs clients positifs au COVID-19, et protéger une industrie touristique vitale pour l’économie et convalescente après le choc de la pandémie.

Le pays, avec ses plages paradisiaques et ses complexes hôteliers, destination de millions de personnes et de bateaux de croisière du monde entier, est l’un des rares pays à avoir gardé ses frontières ouvertes depuis le début de la pandémie.

Le président dominicain Luis Abinader ne semble pas vouloir changer son fusil d’épaule. «Revenir en arrière est impossible. Nous prenons toutes les mesures pour nous assurer que nous pouvons avoir un pays avec une santé sûre», a-t-il déclaré jeudi, soulignant qu’il entendait pouvoir en même temps préserver l’économie.

«Nous avons réussi à nous redresser et à prendre soin du tourisme, de l’économie, de l’emploi, des devises et de l’espoir, atteignant un nombre record de touristes et plus de 250 000 emplois dans le secteur du tourisme», s’est-il félicité lors d’une conférence de presse.

Pourtant, des critiques apparaissent. Le président du Collège dominicain des médecins, Senen Caba, a reproché à l’État d’être «permissif» et «très complaisant».

Le Sénat a approuvé mercredi une résolution demandant au ministère de la Santé d’exiger des tests PCR et des preuves de vaccination de toutes les personnes visitant le pays.

«Nous ne pouvons pas recevoir tous ceux qui le souhaitent sans aucun type de protocole», a lancé le sénateur Yvan Lorenzo dans l’hémicycle.

Joel Santos, homme d’affaires, hôtelier et conseiller touristique, assure au contraire que ce sont les mesures prises par le gouvernement qui ont permis la croissance annoncée.

Par exemple, un bateau de croisière a accosté cette semaine à Puerto Plata (nord) avec 146 infectés, pour la plupart des membres d’équipage. Les autorités ont assuré qu’aucun malade ne descendrait du navire, selon la presse locale.

Pour M. Santos, «le tourisme, c’est la confiance transmise (…) aux pays qui envoient des touristes qui ont constaté que la République dominicaine prenait son processus au sérieux».

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