De nombreux départs et arrivés d’aéronefs d’Air Canada furent retardés jeudi, à la suite de la détection de défaillances informatiques survenues peu après 11h15.
«Ce problème a entraîné des retards, mais le système est maintenant revenu à la normale et le programme d’arrêt au sol mis en place par précaution a été levé», a indiqué par courriel le vice-président communications de l’entreprise, Christophe Hennebelle.
À la demande apparemment d’Air Canada, une ordonnance d’arrêt au sol (ground stop dans le jargon) a été décrétée par la Federal Aviation Administration (FAA) pour toute l’Amérique du Nord, a indiqué le transporteur. Cet ordonnance, interdisant au transporteur canadien d’atterrir ou de décoler du Canada ou des États-Unis a été levé moins d’une heure plus tard, à 12 :15, heure de Montréal.
On ne connaît, pour le moment, ni le nombre exact de passagers, de vols, ou d’aéroports qui furent affectés par les «problèmes techniques» de la compagnie aérienne et leurs conséquences sur le respect des horaires de vols. Le porte-parole du transporteur canadien a toutefois reconnu que l’enjeu avait dépassé le strict espace aérien de l’aéroport Montréal-Trudeau (YUL).
Selon la société américaine FlightAware, spécialisé dans la cueillette de suivi des vols en temps réel, Air Canada avait dû procéder, jeudi à 16h30, à l’annulation de 19 vols, et un total de 173 autres vols avaient connu des retards. À cette heure, ces retards concernaient l’équivalent de 34% de ses activités de la journée.
À la Bourse de Toronto, jeudi, l’action du transporteur a clôturé à 21,73$ l’action, une hausse de 1,83% par rapport au cours de fermture de la veille. Depuis le début de 2023, son titre a progressé de 13,65%.
