«On s’attend tous à avoir une autre vague, possiblement une dernière vague, on le souhaite, si la vaccination peut aller de bon train. Une vague qui soit teintée de variants, comme dans les autres pays, une vague qui pourrait être plus élevée que les précédentes», avertit le médecin en entrevue sur les ondes de LCN.

Bien qu’il constate une baisse importante d’achalandage aux soins intensifs de son hôpital, il considère que les autorités veulent réduire les cas pour être prêtes s’il y a une troisième vague.

À Pierre-Boucher, le département de gériatrie déménage dans une résidence, permettant de libérer de nombreux lits.

«Je pense qu’on agit un peu par précaution étant donné les variants qui sont là et avec l’historique des autres pays qui démontrent une vague plus forte à venir avec les variants prédominants.»

«Mauvaises raisons» au confinement

Le Dr Sabbah ne craint toutefois pas le déconfinement partiel qui va aider la santé mentale des Québécois, incluant le moral des travailleurs de la santé.

Il se dit néanmoins «mal à l’aise» avec les raisons évoquées par le gouvernement pour justifier la poursuite d’un confinement partiel.

«C’est plutôt parce que la capacité du réseau n’a pas été augmentée, parce que les tests rapides n’ont pas été déployés, parce que le traçage des contacts ne s’est pas amélioré et la surveillance des confinements… Toutes ces raisons et l’absence de vaccination font en sortes qu’on est obligé d’agir ainsi [et de se confiner]», a également tenu à préciser le cardiologue.