Québec n’exclut pas de nouvelles mesures sanitaires dans les écoles
Devant l’arrivée de nouvelles souches de la COVID-19, le gouvernement Legault n’exclut pas d’imposer des mesures sanitaires additionnelles dans les écoles.
«Avec l’arrivée de nouveaux variants, il faut accepter de se remettre en question. Il faut accepter de voir, avec la Santé publique, est-ce qu’on doit prendre davantage de mesures encore? On est très ouverts», a admis jeudi le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge.
Sans surprise, le virus circule toujours dans le milieu scolaire, qui représente désormais près de 28 % des éclosions actives au Québec. Selon les plus récentes données, 1045 classes sont fermées en raison du coronavirus.
Actuellement, tous les écoliers du primaire portent un couvre-visage dans les corridors de leur établissement. Les élèves de 5e et 6e année l’arborent en tout temps, même en classe. Le masque de procédure est obligatoire pour les adolescents du secondaire à l’école.
Et l’émergence de mutations du virus pourrait forcer le gouvernement à resserrer à nouveau les règles sanitaires pour les jeunes.
«Ce n’est pas le statu quo, au gouvernement, on est agiles. On travaille à avoir plus de mesures. (…) On ne ménagera aucun effort protéger la santé des élèves et du personnel», a insisté M. Roberge, à l’Assemblée nationale.
Sa vis-à-vis libérale, Marwah Rizqy, réclame une véritable stratégie pour faire face aux nouvelles souches du virus.
«On a déjà trois écoles qui (ont) les nouveaux variants», s’impatiente la députée de Saint-Laurent.
Elle rappelle que la France a déjà annoncé que tous les cas d’élèves déclarés positifs à la COVID-19 devront passer au criblage dans les 36 heures qui suivent le résultat du test pour identifier ou non la présence d’une mutation.