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Des milliers de manifestants à Montréal

Une foule en colère de près de 5000 personnes a souligné le premier anniversaire de la pandémie samedi à Montréal. Des messages à la désobéissance civile et demandant la fin des mesures sanitaires témoignent du découragement de la population devant les restrictions gouvernementales.

Si certains manifestaient contre le couvre-feu, d’autres ont relayé des théories conspirationnistes qui exacerbent les troupes des antimasques.

Bien que plusieurs n’ont pas d’ennui avec le port du masque et ne commettent aucun geste violent pendant les rassemblements, plusieurs sont les manifestants qui n’ont pas hésité à lancer des insultes aux policiers, cellulaires à la main.

Certains participants n’ont pas hésité à bousculer le caméraman de TVA Nouvelles alors qu’il s’affairait à prendre des images de l’événement.

Quelques incidents rapportés par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) font état de violence envers les autorités policières qui ont mené à des arrestations, notamment concernant des entraves et des voies de fait envers les policiers.

Le SPVM a remis 144 constats d’infraction pour non-port du masque et a procédé à dix arrestations pour des accusations de voies de fait, d’entraves, de possession d’armes, mais aussi pour des voies de fait sur des policiers, a confirmé samedi soir le porte-parole du service de police, Raphaël Bergeron.

À noter que plusieurs manifestants se donnaient des conseils pour contester leur contravention et un recours collectif serait mis en place selon les dires des contrevenants.

Manifestants de toutes sortes

Des familles en poussette, des groupes habillés tout de cuir et des solitaires aux longs manteaux beiges, font le portrait du large éventail des manifestants regroupés contre les mesures sanitaires.

Entre les enfants qui tiennent des affiches «pas de masque au primaire» et des hommes en cargo qui agitent à bout de bras des drapeaux de QAnon au slogan conspirationniste «Where We Go One We Go All», chacun trouve sa motivation pour participer au mouvement.

«Je ne comprends pas pourquoi on dresse un portrait des manifestants comme étant violent et d’extrême droite», commence l’organisatrice de la «Marche des Insoumis» Julie Lévesque.

«Je connais beaucoup de gens qui sont Peace & Love et qui sont ici aujourd’hui», dit-elle avant d’être interrompue par des policiers qui lui ont remis une contravention parce qu’elle ne portait pas de couvre-visage.

Le long cortège a pris son départ à 13 h au 770 rue Sherbrooke Ouest devant les bureaux du premier ministre François Legault, a emprunté la rue Saint-Denis, puis l’avenue du Mont-Royal pour descendre sur la rue Papineau pour enfin revenir à son point de départ. La manifestation s’est terminée à 17 h 30.

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