Sylvain Afoughe, hospitalisé en raison du variant britannique de la COVID-19 il y a deux mois, est revenu remercier l’équipe médicale qui lui a sauvé la vie.
Une rencontre qui a été très touchante jeudi à l’hôpital de Saint-Hyacinthe, en Montérégie, parce que ce père de famille avait été gravement atteint en avril dernier.
«Beaucoup d’émotions. Je me suis retenu, j’avais les larmes aux yeux parce que je reconnais les visages», mentionne Sylvain Afoughe.
Il tenait absolument à rencontrer des membres de l’équipe médicale qui lui ont sauvé la vie.
«Je suis tellement contente pour moi parce que, comme je disais à mes collègues, monsieur à l’âge de mes enfants», raconte Martine Laplante, préposée aux bénéficiaires.
«C’est juste gratifiant pour nous. Ça fait notre paye, c’est ça, notre paye, de les voir sur leurs jambes après, de voir qu’ils se portent bien», souligne Jessica Gosselin, également préposée aux bénéficiaires
«Tout ce travail-là, dans le fond, a été vraiment comme accompli, donc c’est vraiment le fun. Vraiment, merci d’être venu nous voir», explique Martine Bacon, infirmière.
Pourtant, cet homme ne montrait aucun signe qui aurait pu laisser croire à des complications.
«Cet homme n’avait aucune condition préalable, c’est-à-dire aucune comorbidité, aucune maladie. Il y a eu deux semaines où il a dû avoir des médicaments afin de supporter la ventilation mécanique», mentionne le docteur Jocelyn Brunet, chef des soins intensifs du CISSS de la Montérégie-Est.
Après cet épisode à l’hôpital, M. Afoughe a gardé des séquelles de la COVID-19.
«Un petit peu d’essoufflement. Mais quand je fais du sport, il faut que je me pousse vraiment. Des fois, quand je monte des escaliers sans m’arrêter, comme 15 marches, là je vais sentir de l’essoufflement, mais ça ne dure pas beaucoup», souligne-t-il.
Il va recommencer à travailler dans quelques jours. Chose certaine, sa vie ne sera plus jamais la même après avoir contracté le variant britannique du coronavirus.
