مناسبات

joseph daoura: Mémoire et fierté

avocat et conseiller municipal de la Ville de Mont Royal

Comme à chaque année, à la même date, nous célébrons la fête du Canada, aussi appelée le Jour de la Confédération qui commémore la formation de la fédération canadienne par une proclamation fixant la date de formation au 1er juillet 1867. C’est un jour mémorable où le régime fédératif a inséré dans la Constitution des garanties juridiques pour l’autonomie législative des provinces canadiennes, tout en établissant un équilibre et un partage des compétences des gouvernements.

 Cette harmonie a favorisé la pratique du fédéralisme coopératif favorable aux chevauchements de pouvoirs entre les deux ordres de gouvernement. La Charte canadienne qui est enchâssée dans la Constitution a bien délimité les champs de compétence entre le fédéral et le provincial, dont le respect et la sauvegarde de ce partage ont assuré la stabilité et la pérennité du fonctionnement politique, social, économique et juridique de ce grand pays, le Canada.

Nous ne pouvons concevoir un état de droit, comme le nôtre, sans que d’abord ses propres citoyens choisissent et adhèrent à ce choix de société, sans l’application de la justice sociale, du traitement égal devant la loi, et sans l’existence d’un système judiciaire impartial, intègre et indépendant qui garantit les droits civils individuels et collectifs. C’est dans ce moule de valeurs et de principes que les Canadiens(nes) ont réussi à bâtir ce pays et continueront à le défendre. La diversité et l’intégration des communautés variées au sein de la société canadienne qui accepte et qui résorbe cette pluralité identitaire, protégée par la coupole des lois, constitue un modèle particulier de vivre ensemble, de tolérance, d’acceptabilité et d’humanisme.

De même, il existe un contrat social solide entre le Canada et ses citoyens qui est basé sur la confiance mutuelle, l’assistance, la garantie des droits, le respect des valeurs démocratiques, l’intégrité des services institutionnels et gouvernementaux, l’imputabilité des gestes et des conduites répréhensibles, car il n’y a pas de liberté sans responsabilité. Nous ne pouvons passer sous silence la fête nationale du Québec, cette société distincte qui se démarque par la persévérance de son peuple, sa résilience, sa fierté, son affirmation sans relâche de conserver et de préserver sa propre identité ; je me dois de saluer les grands bâtisseurs de cette province, la génération future, et toute entité qui se retrouve dans ce havre de paix sociale, de la cohabitation dans l’harmonie, de la sérénité et du respect total des divergences. À vous tous et toutes, je vous souhaite bonne fête du Canada et bonne fête de la Saint-Jean également.

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