La levée de la plupart des mesures sanitaires pourrait être devancée au 12 mars
La suite du plan de retrait du masque devrait être annoncée cet après-midi par le gouvernement Legault, qui table aussi sur la possibilité de devancer de deux jours, la levée de la plupart des mesures, prévue initialement le 14 mars.
Une source gouvernementale a indiqué à notre Bureau parlementaire qu’un communiqué de presse devrait être publié « en fin de journée » concernant le retrait graduel du port du masque, notamment.
Tel que rapporté dans différents médias, on devrait apprendre les prochaines étapes du plan concocté par la santé publique, qui au moment d’écrire ces lignes, était toujours en discussion avec différents « partenaires ».
Selon ce qu’il a été possible d’apprendre, la levée du port obligatoire du masque se poursuivra de façon graduelle, dans différents secteurs, de sorte que vers la fin mars ou le début avril, il ne serait plus requis, sauf dans le transport en commun.
Assouplissements devancés
Le contexte étant favorable, le gouvernement et la santé publique évaluent également la possibilité de devancer de deux jours, la levée de la plupart des mesures sanitaires, prévue en date du 14 mars, a pu confirmer Le Journal.
Si ce scénario était retenu, les bars et les restaurants pourraient opérer à 100 % de capacité une fin de semaine plus tôt que prévu, a souligné notre source.
Le devancement de ces assouplissements s’appuie sur de nouvelles projections encourageantes publiées mercredi par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).
Les experts estiment que les assouplissements annoncés précédemment « ne devraient pas causer de recrudescence importante des cas et des hospitalisations », entre autres dans le Grand Montréal, par rapport à janvier dernier.
Il est déjà prévu que les élèves du primaire et du secondaire n’auront plus à le porter en classe au retour de la relâche. Depuis le 28 février, le port du masque n’est plus obligatoire au travail, sauf lors des déplacements ou lorsque la distanciation ne peut être respectée.
À moins d’un revirement, le directeur national de santé publique par intérim, le Dr Luc Boileau, devrait répondre aux questions des journalistes jeudi, lors d’une conférence de presse.