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AOUN DISCUTE AVEC UNE DÉLÉGATION CHYPRIOTE DE LA DÉLIMITATION DE LA FRONTIÈRE MARITIME ENTRE LES DEUX PAYS

 Le président de la République, Michel Aoun, a lancé vendredi matin le processus de négociation avec Chypre pour régler le litige autour de la frontière maritime entre les deux pays après la démarcation des frontières maritimes méridionales. Lors de sa rencontre avec la délégation de Chypre, il a déclaré : « L’objectif de la réunion d’aujourd’hui est de s’entendre sur le règlement de la question en suspens concernant le tracé des frontières maritimes après que nous ayons fini de tracer les frontières maritimes méridionales. Il a estimé qu'”entre le Liban et Chypre, il n’y a pas besoin de médiateur, car nous sommes des pays voisins et amis, et c’est ce qui nous facilite la tâche”.

Du côté chypriote, étaient présents : l’envoyé spécial du président Tasos Tzionis, l’ambassadeur de Chypre Panayiotis Kyriakou, Maria Belliko du bureau juridique de l’Etat chypriote, et Angeliki Mathieu et Yorgos Kokosis du ministère des Affaires étrangères.

Du côté libanais, étaient présents : le vice-président du Parlement Elias Bou Saab, les ministres sortants des Travaux publics, des Transports, de l’Energie et de l’Eau, Ali Hamié et Walid Fayad, l’ancien ministre Salim Jreissati, le directeur général à la Présidence de la République Antoine Choucair, le chef de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim et d’autres personnalités.

Au cours de la réunion, la situation actuelle sur les frontières maritimes avec Chypre et la base des négociations entre les parties libanaise et chypriote ont été discutées.

M. Bou Saab a annoncé que le ” dossier de la frontière maritime avec Chypre ne sera pas clos avant une entente avec la Syrie ” concernant la frontière nord. Il a déclaré que la délégation chypriote rencontrera le ” ministre des Travaux publics et s’attèleront à résoudre les points de divergence “, précisant que ” traiter avec Chypre, n’est pas comme traiter avec un État ennemi, ce qui accélère le processus “. Concernant la délimitation des frontières maritimes avec la Syrie et le report de la visite de la délégation libanaise à Damas, prévue initialement mercredi dernier, le vice-président de la Chambre qui devait présider cette délégation a précisé que le report n’était pas dû à  ” un manque de communication, mais à un malentendu “, soulignant que ” des reproches se font entre frères, et que la question sera réglée sans problème “.

M. Tziones a remercié la délégation libanaise d’avoir accueilli cette réunion très importante.

« Nous avons eu une discussion très amicale et constructive sur la frontière et la démarcation maritime. Les discussions se poursuivront, et nous sommes très optimistes qu’après l’achèvement des travaux techniques que nous poursuivrons aujourd’hui, nous réglerons toutes les questions de démarcation maritime, ce qui n’est pas difficile, et le moment est très approprié », a-t-il dit.

Il a affirmé : « C’est ce dont nos deux pays, qui ont lancé les travaux d’exploration en mer, ont besoin, et ils ont besoin de plus d’investissements. Actuellement, le Liban a plus besoin de cette question que nous, et nous espérons parvenir à de nouveaux accords qui faciliteront davantage la coopération entre nous. Il n’y a pas de problème entre le Liban et Chypre qui ne puisse être résolu facilement”.

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