LE COURANT PATRIOTIQUE LIBRE : NOUS ANNONÇONS NOTRE BOYCOTT DU PROGRAMME « SAR EL WAKET » EN TANT QUE BASE ET LEADERSHIP
La responsable des médias et de la communication du Courant Patriotique Libre (CPL), Maya Maalouf, a confirmé lors d’une conférence de presse, pour revenir sur les événements malheureux survenus dans l’épisode “Sar el Waket” sur la MTV jeudi dernier, que “la campagne de calomnie et de distorsion des faits a commencé dès la première minute après le début de l’altercation dans l’émission, et tout ce que nous avons entendu à ce sujet de la part de la station impliquée ne peut être plus loin de la vérité.”
Maalouf a souligné que «les accusations portées contre les jeunes hommes du CPL, d’agression, de pré-planification de troubles, de tendre des embuscades, de casser des caméras, et de porter des armes, sont de purs mensonges et calomnies», considérant que «parler de la disparition du DVR est surprenante, car ces enregistrements sont placés dans un endroit sûr qui ne peut être facilement dévoilé ou accessible, nous demandons donc aux forces de sécurité de révéler le DVR et l’identité de ceux qui l’ont caché , et nous défions l’administration de la MTV de révéler ces enregistrements au public.”
Elle a souligné qu'”après la campagne de diffamation, et la décision de la direction de la MTV d’exclure les jeunes du parti du programme “Sar el Waket ” et de limiter la participation à ses dirigeants, le CPL annonce son boycott du programme à la fois de la part de la base et des dirigeants jusqu’à ce que la station se rachète après les méfaits qu’elle a commis envers le parti et ses jeunes.”
Elle a ajouté que “ceux qui suivent les médias et les réseaux sociaux remarqueront une seule chose: l’ insistance à montrer le parti comme une milice armée et à accuser ses jeunes d’être des brutes, et c’est la directive qui leur a été donnée, vu que nous savons très bien comment nos adversaires opèrent.”
Elle a expliqué que “le CPL était, est et restera le parti des honnêtes gens, peu importe à quel point certains essaieraient de le défigurer et de le montrer comme identique à d’autres partis qui languissent dans leur horrible passé de milice”.
Maalouf a rappelé que “les membres et les jeunes du CPL sont conscients de la difficulté de la période que nous traversons, mais ils ont sciemment choisi d’avoir leur parole comme arme”. Elle a rajouté: «Il est très facile de porter une batte et de frapper avec ou une arme et de tirer avec, mais ce qui est difficile, c’est de choisir les mots et uniquement les mots comme arme. Que personne ne pense que nous le faisons par peur ou par faiblesse, nous avons choisi de ne pas avoir recours à la violence contre notre voisin, notre parent ou notre frère.”
Elle a également pointé du doigt les jeunes hommes et femmes blessés assis à côté d’elle et a déclaré que 11 personnes avaient passé leur nuit à l’hôpital après avoir été examinées par des médecins légistes. Elle s’est demandé comment les jeunes du parti pouvaient être coupables alors qu’ils étaient les seuls à être battus. Elle a demandé à voir n’importe quelle vidéo montrant ces jeunes battant n’importe qui d’autre.
Elle a également parlé de la “vieille garde” et a déclaré que “contrairement à ce qui est dépeint, ce ne sont ni des miliciens, ni des membres de la sécurité ni des forces armées à la retraite. Il s’agit d’un groupe de jeunes hommes et femmes qui ont accompagné le général Aoun depuis les années 1988 et quand il leur est apparu clairement que la campagne d’attaque visait exclusivement le Président de la République et le chef du parti et du CPL, un petit groupe de ces hommes et femmes a décidé de redevenir actif sur le terrain et ironie du sort, ils sont confrontés aujourd’hui aux mêmes personnes qu’ils ont affrontées pendant l’ère de l’occupation syrienne, ces gens qui forment ce que nous appelons aujourd’hui le “système corrompu””.
Enfin, Maalouf a rappelé aux médias que le but de la participation des jeunes aux talk-shows devrait être de les rapprocher, de se rencontrer les uns les autres et de se rapprocher au lieu de se haïr et de se frapper. Elle a demandé aux médias d’instiller la positivité et la fraternité au lieu d’inciter à la haine.
De son côté, l’activiste Elias Al-Zoghbi a expliqué ce qui lui est arrivé et a déclaré: “nous avons été victimes d’une embuscade sur l’émission ” Sar el Waket “, préparée par des membres de la sécurité à l’intérieur de la station”. Il a raconté comment il a été interpellé par son nom par un agent de sécurité et comment il a été roué de coups surtout à la tête».