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MIKATI : LE LIBAN POURRAIT ENCORE FINALISER UN ACCORD AVEC LE FONDS MONÉTAIRE INTERNATIONAL

 Le Premier ministre sortant Nagib Mikati, a affirmé à l’agence Reuters, que le Liban pourrait encore finaliser un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) pour un renflouement de 3 milliards de dollars malgré l’absence de président et de gouvernement de plein pouvoir.

Lors d’une conférence de presse, il a également plaidé en faveur de l’élection d’un nouveau président et de la mise sur pied d’un nouveau cabinet, alors que le pays est en proie à une double vacance de l’Exécutif après la fin du mandat du président Michel Aoun, le 31 octobre.

Malgré la vacance de l’Exécutif, M. Mikati a estimé que le Parlement serait en mesure d’adopter les réformes nécessaires et de finaliser l’accord avec le FMI s’il en avait la volonté. “Tout dépend du Parlement – si le Parlement l’approuve, il peut entrer en vigueur”, a confié le Premier ministre sortant à l’agence Reuters en marge d’une conférence à Beyrouth.

Le ministre sortant de la Justice, Henri Khoury, a de son côté estimé que l’approbation d’un accord sans président ni cabinet actif n’était pas idéale, mais que la vacance présidentielle exigerait que le Parlement agisse. “Avec toutes ces questions, il y a un rôle pour le corps législatif. Nous devons trouver des solutions”, a-t-il conclu.

Côté politique, M. Mikati a appelé à ce “que la vacance ne dure pas, qu’un nouveau président soit élu et qu’un nouveau gouvernement soit formé rapidement de sorte à protéger le pays et préserver l’Etat”, alors que le Liban connaît pour la première fois dans son histoire une double vacance au niveau de l’Exécutif depuis la fin du mandat de Michel Aoun le 31 octobre.

La gestion des affaires courantes qu’effectue le cabinet Mikati depuis le 22 mai est “temporaire et se limite aux affaires qui entrent dans ce cadre”, a assuré le Premier ministre sortant.

“Il semble que les amateurs du blocage (…) ne veulent même pas qu’on assume cette responsabilité et tentent d’obstruer notre mission (…)”, a-t-il également lancé. “Suggérer à l’opinion publique que le gouvernement souhaite occuper la place du président et travaille pour s’approprier ses prérogatives est un mensonge”, a insisté M. Mikati.

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