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Le moral n’est vraiment pas bon dans les hôpitaux

Malgré une amélioration remarquée de la situation dans les hôpitaux, le système de santé reste «à genou» et le moral des troupes continue d’être à son plus bas. C’est la raison pour laquelle tout relâchement à ce stade-ci pourrait avoir de graves conséquences.

«Ça fait 10 jours qu’il y a une petite diminution des admissions, mais on a quand même encore beaucoup de problèmes de personnel ou d’éclosions dans les hôpitaux», a commenté dimanche le président de l’Association des spécialistes en médecine d’urgence du Québec, le Dr Gilbert Boucher.

«Ça ne veut pas dire qu’on a plus de place dans les hôpitaux. Le système est vraiment à genou, on n’a pas beaucoup de ressources», ajoute-t-il.

Reste que si la tendance à la baisse se poursuit, cela permettrait au personnel de souffler un peu pour la première fois en plusieurs mois.

Pendant ce temps, le délestage se poursuit dans les hôpitaux du Québec afin de tenter d’apporter des renforts dans la lutte contre la COVID-19.

«Tout est en train d’être annulé parce qu’on ramène le personnel vers les unités COVID, les soins intensifs et les urgences», explique le Dr Boucher.

Or, malgré toute leur bonne volonté, les travailleurs de la santé qui débarquent massivement n’ont pas tous les qualifications requises ou l’expérience pour s’adapter rapidement à leur nouvelle situation.

«Ce sont beaucoup des jeunes personnes, du nouveau personnel qui ne connaît pas toujours nos processus. Les soins ne sont donc pas toujours aussi faciles à donner, reconnaît le Dr Boucher. Le moral n’est vraiment pas bon et on le sait qu’il y a un autre deux ou trois mois qui seront vraiment difficiles.»

D’autant plus que les nouveaux variants de la COVID-19 pourraient compliquer les choses. Ceux-ci ont lourdement handicapé les systèmes de santé ailleurs dans le monde en raison de leur contagion plus élevée, notamment en Grande-Bretagne.

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