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Pandémie en Nouvelle-Zélande : comme sur une autre planète, témoigne une Québécoise

La Nouvelle-Zélande est l’un des pays qui a agi avec le plus de rigueur contre la pandémie de COVID-19 depuis le début de la crise et pour conséquences : aucun nouveau cas de transmission communautaire à l’heure actuelle.

Depuis les dernières 24 heures, seulement 9 cas de COVID-19 ont été rapportés au pays pour un total de seulement 2276 depuis le début de la pandémie, un bilan exceptionnel, qui affiche aussi un total de 25 décès.

Alyson Bouffard, une Québécoise qui réside dans ce pays a témoigné des mesures sanitaires qui fonctionnent et quelque peu différentes de ce que l’on voit ailleurs dans le monde.

«Tous les cas que vous voyez déclarés sont tous à la frontière, dans les hôtels réquisitionnés par le gouvernement», explique Mme Bouffard en entrevue sur les ondes de LCN vendredi après-midi.

Contrairement à d’autres nations, la Nouvelle-Zélande force les voyageurs qui arrivent au pays à faire une quarantaine de 14 jours dans un hôtel surveillé.

«Le gouvernement demande de payer 3000$ à un voyageur, 4000$ pour les couples pour être dans un hôtel surveillé par l’armée. Les cas de COVID sont tous dans ces hôtels», précise Mme Bouffard.

Mesure dissuasive

Cette mesure très stricte, que plusieurs pays comme le Canada songent à mettre en place, est réellement dissuasive pour ceux qui seraient tentés de partir en voyage.

«Même si les voyages ne sont pas chers, les gens ne veulent pas payer le 3000$ en revenant!»

Par ailleurs, les autorités ont une réponse très rapide face au virus : ils reconfinent dès que quelques cas de COVID apparaissent dans la communauté.

«La dernière fois qu’on a eu des cas dans la communauté, ça n’a pas pris une journée et on est retournés en confinement», détaille-t-elle.

Les niveaux d’alertes peuvent également être relevés sur la base de soupçons de cas de COVID; une façon de faire qui pourrait créer de la grogne, mais il n’en est rien.

«Les citoyens voient à quel point ça fonctionne et le pourcentage de la population qui n’est pas content est assez minime. Ici, on peut faire pas mal tout ce que l’on veut, même aller dans les festivals. Les gens sont très satisfaits», juge-t-elle.

Restaurants, salle à manger, cinéma, tout est ouvert.

Confinement serré

Ainsi, dès qu’il y a des cas, la population est confinée, et dès qu’il n’y en a plus, la vie reprend son cours normal.

«Pour moi, c’est comme si le virus n’existait pas, je n’ai pas vu de gens malades. C’est assez fou pour moi de voir ce qui se passe dans le monde», rapporte la Québécoise.

Les masques sont obligatoires dans les autobus, les transports publics, dans les avions, mais ne sont pas obligatoires partout ailleurs.

«Je ne vois pas beaucoup de gens avec des masques, même moi, je n’ai pas de masque ici. Le 2 mètres n’est pas obligatoire actuellement, mais si on retourne au niveau 2, ce l’est», détaille la jeune femme.

Alyson a vécu deux confinements à Auckland et tout a dû être fermé, mais le tout n’a duré que deux-trois mois.

Pour ce qui est de la vaccination, rien n’est commencé encore compte tenu du contrôle de la pandémie à l’heure actuelle et l’urgence de la situation ailleurs dans le monde. Elle devrait se mettre en branle au cours des prochains mois.

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