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Les inquiétudes des étudiants libanais au Canada et des nouveaux immigrants ont été soulevées par les Libanais auprès du gouvernement du Québec

Afin de faire le point de la situation au Liban et de la communauté libanaise vivant au Québec, M. Marck Baaklini, président de la Commission politique de la CAQ, Mme Alice Abou-Khalil, ex-présidente de la CAQ, et M. Benoit Charrette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ministre responsable et de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de Laval, ont rencontré, sous les auspices de Mgr Paul Marwan Tabet, de l’éparchie Saint-Maron de Montréal, le Dr Sami Aoun, professeur associé à l’École de la politique appliquée de l’Université de Sherbrooke et Directeur du comité scientifique de la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violents et M. André Kassas, de la Cathédrale Saint-Maron de Montréal.
Parmi les discussions, il a été question de la situation financière particulièrement contraignante que subissent les étudiants libanais résidant au Québec. En effet, ils n’ont pas accès au soutien financier nécessaire à la poursuite de leurs études, en particulier depuis l’explosion tragique survenu au port de Beyrouth le 4 août 2020.
Mgr Tabet a communiqué d’emblée au ministre Charette toutes les crises successives qui affligent les Libanais sur plusieurs niveaux que ce soit au plan économique, social et sécuritaire, soulignant la nécessité d’apporter toute l’aide possible. D’ailleurs, Mgr Tabet a demandé au Ministre Charrette qu’il transmette ses préoccupations auprès du Conseil des ministres et du Gouvernement du Québec.
Mgr Tabet demande au Gouvernement du Québec d’apporter un soutien financier aux étudiants libanais – non canadiens – qui poursuivent leurs études universitaires au Québec. La situation est devenue invivable pour les étudiants en raison que leurs familles ont tout perdu dans la tragédie du 4 août 2020 et que plusieurs d’entre eux n’ont plus de famille.
L’aide financière devrait être sous la forme d’une avance à verser après l’obtention du diplôme. Une période pendant laquelle l’étudiant est autorisé à travailler pour payer ses dettes étudiantes. Cette aide financière retournera à terme dans les coffres du trésor public puisque ces étudiants pourront contribuer à combler la pénurie de main-d’œuvre en restant au Québec. Une belle occasion pour eux de se faire une vie nouvelle et, bien sûr, une façon de s’intégrer à la société québécoise.
Dr Sami Aoun, a traité de la question de la diversité culturelle au Québec, soulignant la capacité d’adaptation des Libanais, louant cette diversité, qui est devenue une belle caractéristique de la communauté libanaise.
À son tour, M Baaklini a réitéré cette facilité d’intégration des Libanais au Québec, car ils viennent d’un pays francophone et parlent donc couramment le français. En plus du lien affectif de nos deux nations qui ont en commun de le fait d’être membres de la Francophonie internationale.
Mme Alice Khalil a évoqué l’obligation d’aider les étudiants libanais qui sont au Canada et au Québec et qui souffrent sérieusement d’un manque d’argent, ‘’ Ils sont aujourd’hui au bord du désespoir. D’où l’importance de reconnaître leurs compétences et leurs diplômes, particulièrement en pénurie de main-d’œuvre’’.
Finalement, le ministre Charette a promis de transmettre toutes ces suggestions au gouvernement, en exprimant son soutien à la communauté libanaise du Québec

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