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«La nation québécoise est attaquée», soutient François Legault

La nation québécoise a été attaquée durant le débat des chefs en anglais, qui a donné lieu à un véritable procès des lois sur la laïcité et la langue française, dénonce François Legault.

«La nation québécoise est attaquée dans ses compétences, dans ce qu’il y a de plus important, la langue française, dans ses valeurs, (…) c’est inacceptable », a lancé le premier ministre du Québec vendredi, au sortir du caucus présessionel des députés caquiste en prévision de la rentrée parlementaire.

«Je ne m’excuserai certainement pas de défendre notre langue, nos valeurs, nos pouvoirs, c’est même mon devoir», a soutenu M. Legault.

Dès le tout début de l’exercice jeudi soir, l’animatrice a qualifié la Loi sur la laïcité et le projet de loi sur la langue française de «discriminatoires». Elle a même associé les deux législations québécoises au racisme.

François Legault demande des excuses de la modératrice et du consortium de médias qui ont organisé le débat.

«Hier soir, ce qu’on a vu au débat des chefs, c’est une attaque contre la loi 21 sur la laïcité et contre le projet de loi 96 sur la langue. Je veux être clair, ces deux lois sont parfaitement légitimes!», a renchéri le premier ministre.

Reprenant une partie du célèbre discours de Robert Bourassa après l’échec de l’accord du Lac Meech, François Legault a invité les citoyens à rester sensibles aux intérêts du Québec le 20 septembre, lorsqu’ils iront voter pour le prochain gouvernement fédéral.

«Quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse à Ottawa, le Québec est une nation libre de protéger sa langue, ses valeurs, ses pouvoirs», a-t-il dit.

Plus tôt en journée, des ministres du gouvernement caquiste avaient également exprimé leur déception devant la tournure qu’a pris le débat des chefs en anglais.

«(C’est) extrêmement décevant. Je pensais qu’on était rendu ailleurs en 2021-2021, alors quand je suis sorti de ce débat-là, honnêtement, j’étais vraiment très déçu. Déçu de voir qu’on était encore rendu-là, dans ce genre de phrases, et le manque de neutralité», a déploré notamment le ministre québécois Ian Lafrenière.

Son collègue Éric Caire a répété que les deux lois adoptées par son gouvernement ne sont pas du tout discriminatoires ou racistes.

Selon lui, le Québec bashing doit cesser. «Ceux qui se livrent à ça, c’est déplaisant et tout le monde est d’accord pour dire qu’il faut que ça arrête, mais c’est le fait d’une minorité et non pas une opinion généralisée», a insisté le ministre délégué à la Transformation numérique.

source tva nouvelle

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