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Le Canada sanctionne le milliardaire russe Roman Abramovich

Ottawa a annoncé jeudi de nouvelles sanctions contre des fonctionnaires et des collaborateurs russes proches du régime de Vladimir Poutine, dont le propriétaire du club de soccer anglais de Chelsea, Roman Abramovich.

Outre le milliardaire de 55 ans, les sanctions du gouvernement Trudeau visent Ella Aleksandrovna Pamfilova, Alisher Burkhanovich Usmanov, Elena Evgenievna Morozova et Igor Vladimirovich Yanchuk.

«Ça fait partie de notre travail continu d’augmenter les restrictions et les pénalités sur la Russie», a mentionné Justin Trudeau lors d’un discours en Pologne où il annonçait ces sanctions.

Ces personnalités «ont été sanctionnées en raison de leur complicité à l’égard de la décision du président Poutine d’envahir un pays pacifique et souverain», a indiqué Ottawa dans un communiqué.

Une trentaine d’entités opérant dans les secteurs des finances, de la défense et de l’énergie ont été également sanctionnées par le Canada pour leur rôle permettant ou soutenant «l’invasion non provoquée et injustifiable de l’Ukraine par le président Poutine».

«Ç’a été un moment important pour le monde de se rassembler dans sa condamnation et son opposition à l’invasion illégale de la Russie en Ukraine, mais aussi d’être là pour [l’appuyer]», a déclaré le premier ministre du Canada.

Rappelons que ces sanctions arrivent une journée après que le gouvernement britannique ait fait une annonce similaire.

Impacts des sanctions sur les individus et leurs entreprises

Connu comme étant le propriétaire du célèbre club de soccer, Abramovich possède également plusieurs parts de l’entreprise Evraz Notrh America qui œuvre au Canada et aux États-Unis. Ainsi, M. Trudeau a précisé que l’entreprise pourrait continuer ses activités aux pays, car les sanctions ne touchent que M. Ambramovich. «Il ne pourra pas profiter ou jouir des activités économiques [de l’entreprise] au Canada», a-t-il expliqué.

Les sanctions signifient que Roman Abromovich ne peut pas vendre ni faire quoi que ce soit avec ses parts de l’entreprise, a indiqué Ann-Clara Vaillancourt, porte-parole du premier ministre, au «Globe and Mail».

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