Les Québécois paieront plus d’impôts en 2025, selon un rapport
Les Québécois verront leurs impôts augmenter pour l’année 2025 en raison de hausses marquées des taxes prévues par le gouvernement provincial et fédéral.
C’est du moins ce que révèle la Fédération canadienne des contribuables (FCC) jeudi dans son Rapport annuel sur les changements fiscaux du Nouvel An.
Ces augmentations de coûts s’expliqueraient notamment par les hausses «drastiques» des taxes sur la masse salariale prévues par le gouvernement Legault et celles sur l’immatriculation par les maires de Montréal et de Québec, peut-on lire dans le rapport.
De plus, les Québécois devront composer avec des hausses d’impôts prévues par le gouvernement Trudeau, notamment sur les gains en capital, les taxes sur l’alcool, une taxe sur les services numériques et une taxe sur le streaming en ligne.
Masse salariale
Selon le rapport, le gouvernement provincial prévoit augmenter les cotisations obligatoires au Régime de rente au Québec (RRQ) et à l’assurance-emploi (AE) en 2025.
Ces augmentations pourraient coûter jusqu’à 218$ supplémentaires par travailleur.
Pour un travailleur ayant un revenu de 78 000$ ou plus, les charges sociales, comprenant le RRQ et l’AE, pourraient coûter environ 4 540$ en 2025.
Quant à l’employeur, celui-ci devrait également assumer une contribution équivalente.
Frais d’immatriculation
À partir du 1er janvier, une hausse des frais d’immatriculation serait à prévoir dans le Grand Montréal et la Ville de Québec.
Selon le rapport de la FCC, les frais d’immatriculation devraient passer de 59$ à 150$ par véhicule à Montréal. Ceci équivaut à une augmentation de 154%, soit 300$ par an à une famille possédant deux voitures.
Quant à la Ville de Québec, les frais d’immatriculation pourraient augmenter de 200%, passant de 30$ à 90$ par véhicule, soit 180$ annuellement à une famille avec deux voitures.
«Les contribuables les plus taxés en Amérique du Nord n’obtiendront aucun répit cette année, a précisé Nicolas Gagnon. Si Legault veut vraiment aider les contribuables, il doit contrôler les dépenses de son gouvernement et tenir toutes les promesses de baisses d’impôts faites en 2022. Voilà ce que devrait être sa résolution pour la nouvelle année.»