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Budget Girard: pas assez d’argent pour le transport collectif, craint le président de la STM

Si la Société de transport de Montréal (STM) accueille favorablement l’aide d’urgence de 400 millions $ prévue dans le budget de Québec, le montant n’est pas suffisant pour la relance du transport collectif, juge le président de son conseil d’administration.

«Les montants alloués ne sont pas suffisants à nos yeux pour tendre vers une relance du transport collectif, qui est nécessaire à la transition écologique», a indiqué le président de la STM, Éric Alan Caldwell, mercredi.

Le budget Girard prévoit d’investir de 13,4 milliards $ pour les services de transport en commun.

De plus, une aide d’urgence de 400 millions $ sera accordée cette année pour éviter de couper dans les services de transport.

Sur ce montant, 340 millions $ seront réservés à l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), qui gère le financement des sociétés de transport du Grand Montréal.

Pour l’heure, la STM ne sait pas quel montant lui sera remis, mais elle reste confiante que ce sera assez pour éponger son déficit budgétaire de 60 millions $ en 2023.

M. Caldwell croit toutefois que l’argent ne sera pas suffisant pour faire de nouveaux investissements.

«Il faut entretenir notre métro de Montréal puis s’assurer qu’il puisse être le levier pour le développement de nouveaux projets structurants dans l’Est», a-t-il ajouté.

Selon lui, le transport collectif ne doit cependant pas être vu comme une dépense, mais comme un investissement. L’ARTM partage ce même point de vue.

«Chaque dollar investi dans le transport collectif génère un effet multiplicateur de plus de 2,5 en retombées économiques», a précisé l’organisation par communiqué.

Strict minimum

Pour la mairesse de Montréal, l’aide de 400 millions $ est le «strict minimum». «L’aide va nous permettre de sauver les meubles avant d’affecter davantage le service, chose à laquelle on ne veut pas toucher», a souligné Valérie Plante lors d’un point de presse en matinée.

Mme Plante a rappelé que Québec doit offrir un plan de financement sur une période de cinq ans pour plus de prévisibilité.

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