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Vers une enquête publique sur l’ingérence d’ici la fin de la semaine

Justin Trudeau est d’avis qu’une annonce sur la tenue ou pas d’une enquête publique sur l’ingérence étrangère d’ici la fin de la semaine – et de la session parlementaire – est «tout à fait envisageable».

«Depuis le début, on est ouvert à travailler de façon sérieuse avec les autres partis, avec les experts, sur l’ingérence étrangère. Je continue d’espérer que nous allons pouvoir avancer de façon rigoureuse et coopérative», a-t-il déclaré en mêlée de presse mardi matin.

Le départ précipité du rapporteur spécial David Johnston, qui avait créé la consternation chez les partis d’opposition en ne recommandant pas d’enquête publique, a accentué la pression sur Ottawa.

Le chef conservateur, Pierre Poilievre, a d’ailleurs fait parvenir une lettre à Justin Trudeau mardi pour l’informer qu’il soumettrait une «courte liste de noms» de personnes pouvant mener l’enquête ainsi qu’une «proposition de mandat» et un «cadre de référence».

«Vous devez agir rapidement pour mettre en place ce processus et vous devez écouter la volonté du Parlement. Notre démocratie est trop importante pour que cela attende», a écrit M. Poilievre.

Affecté au dossier de l’ingérence étrangère, le ministre LeBlanc déclarait la semaine dernière qu’il voulait bouger «rapidement». Il a été chargé de mener une consultation auprès des partis d’opposition sur la marche à suivre après le départ de M. Johnston.

De son côté, le Bloc Québécois a déjà soumis la semaine dernière cinq noms d’individus pouvant, selon le parti, mener à terme l’important mandat, incluant l’ancienne juge de la Cour suprême Louise Arbour et l’ancien ministre fédéral de la Justice Irwin Cotler.

Le NPD n’a pas l’intention de recommander de personnes, mais souhaite que la personne choisie corresponde à certains critères d’intégrité.

Malgré l’unanimité de l’opposition sur l’importance d’une enquête publique, le premier ministre a dénoncé une fois de plus la «partisanerie» et la «toxicité» qui règnent au Parlement depuis l’éclatement du dossier de l’ingérence en début d’année.

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