Justin Trudeau prend une pause de ses vacances pour convoquer une réunion d’urgence, jeudi, en réaction à l’embrasement de Yellowknife, aux Territoires du Nord-Ouest.
Le premier ministre n’avait aucune activité prévue à son agenda public cette semaine, mais la situation a rapidement changé jeudi, alors que les flammes s’approchaient dangereusement de la capitale du territoire où habitent plus de 20 000 personnes.
M. Trudeau a convoqué le Groupe d’intervention en cas d’incident, soit une série de ministres et de hauts fonctionnaires chargés des situations d’urgence.
Les résidents de la ville ont été appelés à évacuer, bloquant les routes et faisant exploser les prix des billets d’avion.
L’ordre d’évacuation ordonne aux résidents de quitter la ville d’ici midi vendredi. Des opérations d’évacuation devraient commencer dès jeudi après-midi.
La mairesse de Yellowknife, Rebecca Alty, a demandé aux résidents d’apporter de l’eau et de la nourriture à l’aéroport en raison du temps d’attente qui pourrait être long.
Après des feux intenses au Québec, dans les provinces de l’Atlantique et en Colombie-Britannique, voici que les Territoires du Nord-Ouest ajoutent au pire bilan de l’histoire des feux de forêt du pays.
À l’heure d’écrire ces lignes, un feu de 163 000 hectares faisait rage à une quinzaine de kilomètres de Yellowknife.
