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?Le variant indien : pas si pire que ça

L’arrivée au Québec du variant indien fait craindre à plusieurs une perte de contrôle du virus et même une inefficacité des vaccins.

Le docteur Richard Béliveau, lui, n’est pas de cet avis.

En entrevue à l’émission de Denis Lévesque, sur les ondes de LCN, le médecin et chroniqueur au Journal de Montréal a expliqué que la preuve restait à faire quant à la dangerosité de ce variant.

«Les variants, c’est comme le droit : tous les variants sont non-coupables jusqu’à preuve du contraire», illustre le docteur en biochimie.

Richard Béliveau affirme que la majorité des mutations de la COVID-19 n’ont aucun impact sur le degré de contagion ou la virulence du virus.

«Rien de nouveau là-dedans»

Quant aux deux mutations présentes dans le variant indien, le médecin rappelle que celles-ci ne sont pas nouvelles. L’une d’entre elles était déjà présente dans le variant sud-africain et l’autre, dans le variant californien.

Le docteur Béliveau explique aussi qu’une mutation ne représente qu’une infime partie de la molécule de la COVID-19. Selon lui, il ne s’agit que d’une variation très subtile de la structure de la protéine présente dans le virus.

«Il ne faut pas voir les variants comme un nouveau virus, comme une bête à trois têtes qui apparaît et qu’on ne connaît pas», affirme-t-il.

Selon le docteur en biochimie, les vaccins actuels sont parfaitement en mesure de neutraliser les variants.

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