جاليات

Se faire Échos, une idée de génie réalisée par le Libanais Roland Dick

Nous sommes un peuple fier et nous devons le montrer. Nous sommes un peuple audacieux et nous le prouvons tous les jours. Nous sommes un peuple digne et nous demandons le respect de tous. Nous sommes un peuple qui a beaucoup donné et qui tire une fierté particulière et un malin plaisir à se faire reconnaître comme différent des autres peuples. Oui, nous sommes différents avec notre intégration et notre apport à notre ville adoptive.
Lorsque vous passez devant le parc Saint-Norbert sur la rue Cartier à Laval, entre le boulevard Chomedey et l’autoroute 15, jetez un regard vers la sculpture se faire Échos et soyez fiers d’appartenir à l’une des plus belles communautés du monde entier, la communauté libanaise.
Cette sculpture n’est pas arrivée ici par hasard ; cela a fait l’objet de plusieurs années de préparation, beaucoup de sueurs et de négociations avec la Ville de Laval. En fait, depuis 2013, l’Union libanaise culturelle mondiale du Québec avait insisté auprès de la Ville et avait répondu à toutes ses exigences pour pouvoir obtenir le droit et l’endroit pour ériger une œuvre d’art qui représente les Libanais à Laval.
Cette sculpture renferme les empreintes de plusieurs libanais, petits et grands qui ont contribué à la société québécoise. Elle montre l’ouverture de ce peuple au reste des communautés, par sa séparation, chacun voit sa propre face miroiter et se réfléchir sur les entrailles de la sculpture et en rapprochant les deux parties, cette œuvre forme un tout, uni, fort et inséparable. C’est aussi notre façon de remercier le peuple québécois et les Lavallois en particulier pour leur accueil. L’artiste Patrick Bérubé a bien pu ressortir l’essence de l’emblème et on est très content de son choix.
Bien que l’idée partît du libanais rêveur et décidé, Roland Dick, l’ULCM a accepté de partager cette œuvre avec les différentes communautés ethniques de Laval qui s’identifient à l’emblème qu’elle représente, qui veulent se faire échos pour leur propre apport particulier à leur société adoptive. Ces communautés se ressemblent dans la mesure où le comble de leur intégrité réside par le partage inconditionnel.
Nous avons hâte à l’inauguration officielle dès que l’épisode du COVID-19 sera passé, où toutes les communautés qui s’identifient à cette œuvre seront présentes et ne formerons qu’une seule communauté fière et ancrée au sol lavallois.
                                                                                  L’équipe média de l’ULCM – QUÉBEC

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