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Legault a suggéré de permettre des bals de finissants en plein air

Le premier ministre François Legault a fait pression auprès de la santé publique afin d’évaluer la possibilité de permettre, par exemple, l’organisation de bals de finissants en plein air.

Relancé à ce sujet par la presse parlementaire, jeudi matin, le premier ministre a dit partager la déception exprimée par les finissants du secondaire, depuis qu’ils ont appris que les traditionnelles festivités de fin d’année ne seraient pas permises.

« Je trouve ça triste, surtout après l’année qu’ils ont vécu, qu’il n’y ait pas de bal », a reconnu M. Legault, qui garde un bon souvenir des bals de finissants qu’il a personnellement eu l’occasion de vivre.

« On a eu du fun et puis ça a marqué ma vie », a-t-il raconté.

Évidemment, personne au gouvernement ne souhaite que les bals deviennent des lieux d’éclosion, a signalé M. Legault. En date d’aujourd’hui, à peine 111 000 jeunes de 17 ans et moins ont été vaccinés au Québec. Le premier ministre considère malgré tout « qu’il y a moyen d’avoir des accommodements » pour les finissants.

Permettre les « festi-bals »

« Ce que j’ai demandé au Dr Arruda, via, mes conseillers, c’est de peut-être regarder les différentes activités » qu’il serait possible d’organiser, a relaté le premier ministre, avant d’énumérer quelques exemples.

« Avoir une remise de diplômes, chacun à sa place, à l’école, même en dehors des heures de classe, il me semble que ça, c’est possible », a soutenu M. Legault.

« Deuxièmement, avoir une activité en plein air », a-t-il continué.

Comme la tenue de festivals sera permise avec une assistance maximale de 2 500 personnes à compter du 25 juin, le premier ministre a demandé à la santé publique de considérer la possibilité de permettre l’organisation de « festi-bals » en plein air.

« Il ne faut pas qu’il pleuve, par exemple, mais, ce que leur ai demandé, c’est d’essayer de trouver, effectivement, un compromis pour nos jeunes qui méritent d’avoir quelque chose. »

Une réponse « rapidement »

En début d’après-midi, le directeur national de santé publique, Horacio Arruda, a expliqué que ce n’est pas tant « par pression politique », mais plutôt par « pression populaire » que M. Legault lui a fait ces suggestions.

« J’ai entendu le cri du cœur de plusieurs parents », a dit Dr Arruda, qui s’est engagé mercredi à réévaluer sa position.

« Indépendamment que le PM me l’ait demandé ou pas, j’aurais fait une réévaluation », a-t-il assuré.

« On va vous revenir rapidement, on sait que les gens sont en attente », a-t-il promis.

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