Il a quitté son pays en aspirant trouver de nouveaux horizons qui enlacent ses rêves, ses ambitions et l’avenir de ses enfants forcément inconnu dans son pays natal. Dans ce nouveau pays, il a déchaîné son ambition de progresser et de se développer, tantôt pour prouver ses capacités comme immigrant qui a refusé de s’abandonner aux griffes de la douleur de l’immigration et de la nostalgie, et tantôt en représailles contre la survie et l’amour de la vie tout en profitant de ce qu’elle a à offrir. C’est Robert Khater, originaire de la Békaa-Ouest – Liban, qui a acquis de sa ville natale de Chtaura la force de lutter contre les défis.
Dévoré d’ambition, il était armé de rêves et de projets tout en espérant trouver le salut qui le protégera du besoin dans ce nouveau pays où il n’avait qu’une somme minime qui suffise de subvenir pour quelques mois. Des recherches et réflexions sans fin, la seule question demeurera: comment et par où commencer?
Ainsi démarra le long voyage d’un banquier qui a connu la fatigue et le succès dans son Liban, ainsi que l’angoisse et la persévérance à surmonter le passé dans son nouveau pays d’expatriation, à travers la recherche sérieuse d’un emploi qui satisfasse les besoins quotidiens et les exigences de la famille d’une part, et son ambition de progrès, de stabilité et d’affirmation de soi d’autre part. Cependant, le hasard était constant dans sa vie, la bouleversant à son insu. Le début se fut à travers la rencontre subite de l’un de ses amis dispersés lui demandant où trouver certains produits alimentaires bien connus de notre cuisine libanaise. Son ami insista à ce qu’il l’accompagne à «Adonis», le supermarché emblématique, riche et unique dans sa marchandise. Cette rencontre a éveillé en Khater l’instinct du travail sérieux, fasciné par le développement de l’endroit. Il a fait le tour dans les locaux tout en pensant comment organiser le travail, comme s’il a déjà commencé son emploi. Afin de transformer ses rêveries en réalité, il demanda à son ami de rencontrer l’un des propriétaires du supermarché, le surprenant par sa demande alors qu’il était sur le point de commencer son travail dans une banque canadienne. Toutefois, devant la détermination de Robert, son souhait fut exaucé.
Khater a mis sur la table de négociation son enthousiasme et ses idées de développement, ainsi qu’une insistance claire à rejoindre l’équipe de travail d’ «Adonis». En revanche, ces idées ont été reçues par une délibération réfléchie et logique de l’un des employeurs à la lumière du profil du candidat surqualifié par ses diplômes et expériences. Mais comme le dit la citation «L’expérience est de loin la meilleure preuve», la décision a été prise et une nouvelle aventure a commencé avec l’aventurier qui a accueilli avec plaisir le poste modeste de Commis Comptable. Faisant partie de l’équipe de travail efficace de l’entreprise, il contribua plus tard à son succès et à la multiplicité de ses quinze branches dans plusieurs régions et provinces canadiennes.
Le courageux Robert Khater a voulu repartir de zéro. Donner l’accord à l’employé actif ne fut pas sur un coup de tête, lui qui détient un diplôme en Comptabilité Bancaire de l’Université Saint-Joseph du Liban et a travaillé dans le même domaine avant de s’installer au Canada et d’obtenir un diplôme en Gestion d’Entreprises de HEC Montréal. Devenir Commis Comptable n’est que le premier échelon d’une nouvelle vie qui a contribué à sécuriser la satisfaction psychologique d’un immigré qui connaît pertinemment les répercussions de l’immigration et ses problèmes, et dont les priorités sont l’abandon du passé avec tous ses succès et la volonté systématique de réussir dans un pays qui donne beaucoup et ne lésine pas sur les moyens.
Les clés du succès….
Deux semaines de travail ont suffi pour prouver sa valeur et mériter une opportunité digne de sa grande ambition. Il ne fallut que quelques jours pour que la chance lui sourit: le voici en route vers «Marché Adonis» Rue Sauvé puis vers sa branche au boulevard des Sources afin de remplacer le chef comptable suite à son absence pour des raisons de santé. Ainsi commença le compte à rebours pour concrétiser ses aspirations d’expansion, avec une décision claire des propriétaires «d’Adonis» qui lui ont exprimé l’étendue de leur attachement à lui et à son audace à s’aventurer et à faire des gains.
Le point de départ était d’étudier le marché, puis la région et les besoins, entrainant ainsi l’expansion d’une série de connaissances et de détails de développement pratique chez Khater, accentuant le proverbe commun: «La nécessité est mère d’industrie». Connaître l’équipement nécessaire à chaque service est un besoin vital, ainsi que sélectionner et répartir les tâches aux employés. Quant aux marchés disponibles à l’achat, étudier les prix des matériaux divers ainsi que le coût imposé à leur qualité, et les exigences logistiques requises pour ouvrir chaque branche étaient plutôt une priorité. Son caractère unique lui a permis d’établir un catalogue professionnel fiable à l’avenir. Son intelligence a sollicité l’attention des employeurs qui l’ont récompensé en lui confiant la gérance d’un nouveau département et le titre de Directeur de Développement du Groupe Adonis.
Les quinze branches réparties dans de nombreuses régions et provinces sont le résultat de l’insistance et de la solidarité d’un équipe de travail avec l’homme courageux, Robert Khater, dont sa sagesse et sa diligence ont pu confirmer, non seulement à lui-même mais à chaque résident, que les empreintes exceptionnelles de tout projet réussi sont basées sur la diligence, la patience et la confiance en soi, et non sur un grand capital ou la création de grandes entreprises. Il croit que derrière le succès de chaque institution bien établie se trouve un employé dévoué, qui, n’était-ce pas pour son dévouement à son travail, ni les entreprises ni les employeurs auraient des succès par millier.
«Adonis» a un partenaire qui n’appartient pas aux members de la famille Cheaib- Ghorayeb connus pour leur intelligence et leur expérience du marché, et «Metro» a une extension claire dans diverses régions sur le sol canadien. Puisque le lien entre eux se caractérise par les matériaux et les biens de consommation qui répondent aux besoins des communautés étrangères en général, arabes en particulier, et canadiennes par excellence, le directeur Robert a dû jouer un rôle important entre les deux entreprises, lui qui maîtrise l’art de se débrouiller, suscitant Metro à lui imposer une grande confiance.
Aujourd’hui, l’employé ambitieux, Robert Khater, siège sur la liste des employés qualifiés, puisqu’il est désormais en charge des travaux dans le domaine du développement, de la production, et de la gestion des transports dans l’entreprise désormais sous la direction de Metro.
Le oui et le non, et la planification
Khater n’envisage pas à changer sa carrière à court terme. Il est pleinement convaincu que l’entreprise qu’il aime tant va toujours laisser les portes grandes ouvertes devant ses rêves et ses projets futurs qui viseront à la développer. Par conséquent, travailler avec des employeurs qui jouent un rôle modèle de réussite offre une stabilité que rien ne peut changer.
Robert croit aux résultats qu’il réalisera et est certain des opportunités nouvelles et exceptionnelles que la vie lui présentera. Voler avec prudence et fiabilité parmi les stations de la vie, mené par la diligence et la persévérance, l’a conduit à siéger sur le trône de employés exceptionnels. Ainsi, il est devenu indispensable pour lui, vu son sens de responsabilité vis-à-vis de l’entreprise, d’offrir et interagir avec cette entreprise à travers laquelle il a pu fièrement se dessiner un cadre distingué dans le monde du travail inégalé par les propriétaires d’entreprises.
