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Dix expressions et termes qui ont vu le jour en 2020

L’arrivée de la COVID-19 au Québec n’a pas que pavé la voie à une panoplie de mesures sanitaires, doublées d’un intérêt renouvelé pour la boulangerie maison. Elle a aussi mené à un élargissement du vocabulaire québécois, qui a accueilli bon nombre de nouveaux termes et expressions en 2020.

Si certains mots ont pris un tout autre sens, d’autres ont tout simplement été inventés pour décrire un peu mieux les événements d’une année pas comme les autres.

Voici donc 10 expressions et termes inédits qui ont marqué le Québec en 2020.

COVID-19

«Épidémie de pneumonie», «virus chinois», «Coronavirus»: les premières semaines de la pandémie ont donné lieu à tout un lexique pour nommer la menace virale qui émanait de la ville de Wuhan, en Chine. Finalement, c’est l’appellation COVID-19 qui a fini par être adoptée officiellement dans le monde, incluant ici au Québec.

CONFINER, DÉCONFINER… ET RECONFINER

S’il y a un verbe qui a été utilisé à toutes les sauces en 2020, c’est bien «confiner». Depuis le 13 mars, que ce soit les humains, l’économie, la culture ou le sport, un peu tout a été confiné, déconfiné et reconfiné au cours des derniers mois au Québec.

ÇA VA BIEN ALLER

Pour très, très longtemps, les dessins d’arc-en-ciel seront irrémédiablement associés à 2020. Et, sans l’ombre d’un doute, ce sera également le cas de l’expression «ça va bien aller». Véritable cri de ralliement collectif au printemps, le slogan a été lu et entendu aux quatre coins du Québec pendant plusieurs semaines, devenant un synonyme de persévérance et de détermination.

LE QUÉBEC SUR PAUSE

«Le Québec va être sur pause pendant trois semaines.» C’est en ces mots que François Legault annonce le 23 mars la suspension des activités de toutes les entreprises québécoises qui n’offrent pas de services essentiels. L’image est forte et l’expression sera ensuite souvent utilisée à nouveau, tant par le gouvernement que les médias.

APLATIR LA COURBE

Si une image vaut 1000 mots, celle du Dr Horacio Arruda, qui frappe avec sa main à répétition sur son bras tendu, illustre assurément à merveille l’expression «aplatir la courbe». Depuis septembre, toutefois, on cherche plutôt à «casser la vague».

DEUX MÈTRES

Qui aurait cru en janvier que le fameux «deux mètres» deviendrait l’unité de mesure de l’année? Dès le début de la pandémie, les différentes mesures de distanciation sociale ont été au centre de la lutte contre la COVID-19, alors que la population a appris à «garder son deux mètres» lors des rassemblements.

ANGES GARDIENS

Le terme «ange gardien» était peut-être autrefois quelque peu ésotérique, mais depuis la mi-mars, il désigne un groupe précis de Québécois: les travailleuses et travailleurs du réseau de la santé. Et si le premier ministre a été dans les premiers à utiliser le terme pour parler de ceux-ci, la province entière a rapidement adopté elle aussi l’expression.

PASSER EN ZONE ROUGE

En septembre, le gouvernement Legault a donné une nouvelle signification aux couleurs rouge, orange, jaune et verte. Avec le système d’alerte régionale mis en place par Québec, «passer en zone rouge» est désormais synonyme de fermetures multiples et de mesures sanitaires strictes.

COVIDIOTS

On peut trouver la majorité des mots mentionnés précédemment dans le dictionnaire, mais n’y cherchez pas «covidiot», c’est une création de 2020! De celui qui tousse sur un terminal de carte bancaire à celle qui se sert de son crachat comme «arme» dans un dépanneur, les exemples de «covidiots» ne manquent malheureusement pas au cours des derniers mois…

CONTRAT MORAL

Le 19 novembre dernier, François Legault proposait précisément un «contrat moral» aux Québécois pour le temps des Fêtes: la possibilité de se rassembler les 24, 25, 26 et 27 décembre en échange d’un confinement d’une semaine avant et après les célébrations. Ce «contrat moral», débattu sur plusieurs tribunes, n’a toutefois pas fait long feu, alors que le premier ministre l’a «résilié» deux semaines plus tard.

 

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