La mairesse de Montréal, Valérie Plante a reconnu l’existence du racisme systémique, lors de son témoignage au procès civil en lien avec l’action collective de 171 millions intentée contre la Ville de Montréal pour dénoncer le profilage racial lors d’interventions policières.
«Le racisme et la discrimination systémiques, ça existe. Ni moi, ni la Ville, ni le SPVM ne remettons ça en question. Il y a des cas et il ne faut pas le nier. C’est terrible pour ceux qui le vivent et ils doivent demander réparation. Ceux qui sont victimes de profilage, ils doivent se lever et se prévaloir de leurs droits», a déclaré Mme Plante, mercredi.
La semaine dernière, le nouveau patron du SPVM, Fady Dagher, avait reconnu le profilage racial lors de son témoignage en cour.
La déclaration de la mairesse de Montréal mercredi est saluée par la Ligue des noirs, qui espère toutefois que le procès fera véritablement avancer les choses, soutenant que peu de gestes concrets ont été posés jusqu’ici pour éradiquer le profilage racial.
«La parole et la compassion, ce n’est pas un remède aux maux. Les seuls remèdes aux maux, ce sont véritablement les actions», a déclaré à TVA Nouvelles l’avocat représentant la Ligue des noirs, Me Papa-Mike Diomande.
