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Ruches sur les toits: les hôpitaux de Montréal font leur part pour le climat

Des ruches ont été installées il y a quatre ans sur les terrains de quatre hôpitaux de Montréal, dont le toit du Centre hospitalier de St Mary’s.

«C’est afin de contribuer au mouvement mondial», affirme Michel Perreault, technicien en environnement au CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal.

On a décidé d’embarquer, étant une institution de santé, on s’est dit “on va faire notre part”», ajoute-t-il.

Au total, on y compte 10 colonies et 500 000 abeilles.

Les récoltes de miel varient «entre 18 et 20 kilogrammes par ruche», dit-il.

Le miel vendu sert à financer les activités de l’année suivante.

M. Perreault consacre sa vie au recyclage et à la gestion des déchets du CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal depuis 15 ans.

Il revalorise 300 tonnes d’objets médicaux chaque année. Les abeilles sont une autre façon de réduire son empreinte écologique.

«Environ 40% des fruits et légumes qui constituent notre assiette sont dépendants de l’abeille domestique», soutient Nico Coallier, apiculteur chez Miellerie Flavo.

Au même titre que les humains et les autres espèces animales, les abeilles sont touchées par les changements climatiques et les feux de forêt qui font rage dans le nord de la province.

«Il y a une théorie selon laquelle les abeilles ont remplacé leur reine parce que son odeur était affaiblie par l’odeur du feu», explique Yoav Sasportas, apiculteur et propriétaire chez Apiguru.

«La fumée bloque la communication entre les abeilles et les calme», dit-il, ce qui évite aux apiculteurs de se faire attaquer et piquer par ces dernières.

TVA Nouvelles

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