Le blocage des nouvelles par Meta n’est pas qu’un défi pour les médias, mais également pour les policiers qui utilisent régulièrement cet outil de communication.

Les services de police utilisent les médias traditionnels pour diffuser leurs informations, notamment dans les cas d’enlèvement et de disparition, dont la portée est considérablement diminuée depuis les mesures mises en place par Meta.

«Nous continuons à diffuser les avis de recherche sur notre site Internet, sur Twitter/X et sur notre page Facebook. Les abonnés à nos comptes peuvent partager nos publications» a annoncé la Sûreté du Québec (SQ) par voie de communiqué.

«Je trouve ça préoccupant»

André Durocher, enquêteur à la retraite au SPVM, met en garde contre les dangers de ce blocage.

«Ça fait en sorte que moins de gens vont avoir accès à ces informations. Plus de gens sont au courant, plus il y a de chances que cette personne-là connaisse quelqu’un qui ait l’information», dit-il.

Il invite d’ailleurs la population à s’abonner directement à la source. «Abonnez-vous aux fils d’actualité des différents médias».