Les piquetages du Front commun, qui ont mené à la fermeture d’établissements scolaire et à la perturbation de plusieurs services sociaux lundi matin, menacent de se répéter durant plusieurs jours à la fin du mois si aucune entente n’est conclue d’ici là.
Lundi matin, la grève du Front commun, ponctuée par des lignes de piquetage, a entraîné la fermeture des écoles et des services de garde, ainsi qu’un chamboulement des horaires dans certaines unités de la santé et des services sociaux, partout au Québec.
Les écoles du Grand Montréal seront fermées en avant-midi, alors que les cours, le transport scolaire et le service de garde ne reprendront qu’en après-midi. Certaines écoles du Centre de services scolaire ont quant à elles prévu la reprise des cours dès 11 h.
Le secteur de la santé est également affecté par le débrayage des syndicats du Front commun, mais l’impact sera moindre en raison de la loi sur les services essentiels, épargnant ainsi les urgences et les soins intensifs.
Le Front commun annonce une 2e séquence de grève – Extrait de la conférence de presse
Dans un communiqué publié lundi matin, le Front commun a fait savoir qu’à moins d’une entente, ses membres seront de nouveau en grève les 21, 22 et 23 novembre prochains.
«L’objectif, c’est d’arriver à un règlement qui sera gagnant-gagnant […]. Personne ne souhaite une autre séquence de grève, mais nous serons prêts s’il le faut », ont lancé les porte-paroles du Front commun, François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ et Robert Comeau, président de l’APTS.
La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) va emboîter le pas au Front commun avec une grève de deux jours mercredi et jeudi, alors que les 65 000 membres de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) seront en grève illimitée à partir du 23 novembre.
