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Pas de débordements en relâche

Le nombre de contraventions émises pour non-respect des mesures sanitaires est resté stable malgré une vigilance accrue des forces policières durant la semaine de relâche, ce qui laisse croire que les Québécois en congé se sont montrés disciplinés.

« Cet aperçu-là me semble très favorable, la population semble avoir évité les comportements à risque. […] Mais ce n’est vraiment pas le temps de lâcher », lance le professeur Benoit Barbeau, expert en virologie à l’Université du Québec à Montréal (l’UQAM).

Le ministère de la Sécurité publique a indiqué lundi que 1099 constats ou rapports d’infraction généraux ont été émis par les différents corps de police de la province entre le 1er et le 7 mars, ce qui ne représente pas une hausse marquée comparativement aux dernières semaines.

Contactés par Le Journal, la plupart des services policiers du Québec n’avaient pas de débordements à rapporter.

« On avait des effectifs supplémentaires pour participer aux opérations provinciales, qui consistaient à patrouiller les sentiers, les parcs, etc. Il y avait beaucoup de monde à l’extérieur, mais les gens respectaient les règles sanitaires », souligne Jean-François Benoît, directeur adjoint par intérim de la police de Mascouche, où l’on a néanmoins mis fin à une fête d’une trentaine de personnes (voir autre texte).

Des assouplissements bénéfiques

Les assouplissements annoncés par le gouvernement ont pu contribuer au respect des consignes, selon une psychologue.

« Pouvoir jouer au parc avec une autre famille en gardant ses distances, aller au cinéma ou patiner, ce sont de petits assouplissements qui peuvent réellement avoir un impact positif. Quand on peut satisfaire nos besoins psychologiques, même si c’est minime, on est plus en mesure de suivre les consignes », explique la professeure en psychologie à l’UQAM Geneviève Beaulieu Pelletier.

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