AOUN LORS D’UN ENTRETIEN D’ADIEU AVEC LA GARDE RÉPUBLICAINE : J’AI PASSÉ TOUTE MA VIE À DÉFENDRE LE LIBAN, RIEN NE M’EMPÊCHERA DE POURSUIVRE CETTE VOIE
Le président de la République, Michel Aoun, a affirmé vendredi qu’il poursuivra sa défense du Liban, malgré sa remarque que cette défense était difficile lors de sa présence au pouvoir, notant que ce fait ne l’empêchera pas de poursuivre cette voie.
Lors d’une rencontre d’adieu avec la garde Républicaine, M.Aoun a rappelé qu’on disait qu’il ne lui sera pas permis de faire de réalisation.
Le chef de l’État a ajouté que la stabilité intérieure a été renforcée par la libération des jurds du terrorisme, notant que la sécurité économique sera renforcée après le tracé de la frontière maritime du sud-Liban, grâce à l’intérêt des deux parties dans le clame et la stabilité.
Il a affirmé que l’idée de la paix avec Israël n’était point évoquée lors de cette réalisation. « Israël est habitué à prendre des Arabes, cette fois c’est nous qui avons pris de lui », a-t-il affirmé.
Concernant la formation du gouvernement, le président de la République a renouvelé ses dires, selon lesquels le premier ministre désigné et son équipe ne veulent pas former le gouvernement.
Selon lui, Mikati répond aux demandes de tous les partis, les courants et les blocs parlementaires, sauf aux demandes du CPL.
Il a dans le même contexte affirmé qu’aucun texte constitutionnel n’interdit la signature du décret sur l’acceptation de la démission du gouvernement en cas de la non formation d’un nouveau gouvernement, notant que c’est plutôt une coutume qui peut être violée.
Il a enfin reconfirmé la disposition de la Syrie à tracer la frontière, notant que ce qui a eu lieu est un report de la visite de la délégation libanaise, non un refus de cette visite.
