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L’école contribue à propager la COVID-19 à Montréal, selon une nouvelle étude

La professeure Simona Bignami n’enverra pas son enfant à l’école, alors qu’elle vient de cosigner une nouvelle étude qui pointe le milieu scolaire comme étant un vecteur de transmission de la COVID-19 à Montréal.

Professeure au Département de démographie de l’université de Montréal et chercheuse au CIRANO, Mme Bignami était en entrevue à QUB radio, lundi matin, alors que c’est jour de rentrée au Québec pour les élèves du primaire.

Le rapport du CIRANO, qui paraîtra mardi, démontre entre autres que l’augmentation des cas pour le groupe des 10-19 ans a précédé l’augmentation des cas chez les adultes ayant entre 30 et 49 ans, c’est-à-dire les parents, sur l’île de Montréal.

Selon l’étude, cela voudrait donc dire que la transmission chez les jeunes n’est pas la «conséquence, mais plutôt une déterminante importante du niveau général d’infection dans les communautés avoisinantes».

«Je pense que la réouverture des écoles aujourd’hui, c’est sûr que ça impliquera une augmentation des nouveaux cas qui réduira l’efficacité des autres mesures que le gouvernement a mises en place», a déclaré Mme Bignami à Caroline St-Hilaire sur QUB radio. Si elle reconnaît les bienfaits qu’apportent les cours en présentiel pour les enfants, la chercheuse avance que cela doit se faire de façon sécuritaire.

«En ce moment […], ce n’est pas sécuritaire pour eux, ça ne nous permettra pas d’aplanir la courbe», ajoute-t-elle.

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