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Manque de doses: la vaccination en panne au Québec

Bien que le gouvernement du Québec soit fin prêt pour vacciner massivement, il déplore le fait d’être incapable de le faire parce qu’il ne reçoit aucune dose de vaccin du gouvernement fédéral, alors que l’arrivée de variants plane sur la province.

«On était bien parti, mais là on ne vaccine presque plus. Le gouvernement fédéral est incapable de nous fournir des vaccins», a déclaré en point de presse le ministre de la Santé Christian Dubé, vendredi matin.

Le ministre a comparé la situation actuelle avec une voiture neuve, bien réglée, puissante et solide, mais sans avoir d’essence pour la faire avancer.

Si 2 300 doses de vaccin ont été données dans la province mercredi, seulement 376 ont pu être administrées lundi, des chiffres qui ne sont pas à la hauteur de la capacité de vaccination du réseau.

Christian Dubé a insisté pour dire que le réseau était prêt à vacciner beaucoup de monde, avec les centres de vaccination de masse, et la main-d’oeuvre pour le faire dans chaque région. « On s’accroche à la promesse du gouvernement fédéral qui nous dit qu’on va avoir toutes les doses promises d’ici le 31 mars», a déclaré M. Dubé.

En plus des doses retardées du vaccin Pfizer et BioNTech, le gouvernement fédéral a également annoncé jeudi que les doses du vaccin Moderna seront aussi réduites.

Il n’y a aucun moyen d’être certain, que le Canada recevra des doses de Pfizer et de Moderna dans les prochaines semaines.

Les contrats d’approvisionnement ne prévoient pas de livraisons hebdomadaires ou même mensuelles, mais un total global par trimestre, a fait savoir hier la ministre de l’Approvisionnement, Anita Anand en comité parlementaire à Ottawa.

«Je veux que les Québécois sachent que de notre côté, on est prêt et dès qu’on va recevoir de nouvelles doses, on va redémarrer la vaccination à grande vitesse, à commencer par les résidences pour personnes âgées», a assuré le ministre de la Santé.

Variants

Par ailleurs, si l’arrivée du nouveau variant britannique inquiète, le ministre de la Santé a souligné qu’aucun variant brésilien ou sud-africain n’a été détecté dans la province.

Seuls 8 cas du variant britannique sont officiellement connus.

«Ça nous inquiète et on est très vigilant. C’est une course contre la montre. On veut retarder le plus longtemps possible la présence du nouveau variant britannique. [..] La première chose qu’on doit faire, c’est limiter la contagion en général. C’est pour ça qu’on doit rester très prudent dans le déconfinement. Il faut prendre pour acquis qu’il y a d’autres cas de variants, et c’est pourquoi nous mettons tous les efforts en place pour les trouver, les isoler et en faire le traçage», a fait savoir le ministre de la Santé.

Ainsi, le gouvernement demande aux Québécois de se faire tester au moindre symptôme afin de détecter tout variant, et ce, le plus rapidement possible.

Toute personne infectée par un variant en sera informée et sera suivie de manière quotidienne par la santé publique.

Le Dr Arruda a aussi assuré que le séquençage des souches connues, mais également de nouvelles souches sera augmenté.

«On va développer des tests de criblage PCR permettant d’identifier les souches plus rapidement», a-t-il déclaré.

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