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Le variant indien, double mutant qui pourrait déjouer les vaccins

Le variant indien apparu en décembre dernier dans la province du Maharashtra en Inde, et qui représente plus de 60% des cas dans cette région depuis le mois de mars inquiète, parce qu’il pourrait mettre à l’épreuve l’efficacité des vaccins.

Surnommé le «double mutant», le B.1.617. possède deux mutations clés : le L452R qui peut aider le virus à échapper à certains anticorps de la vaccination, tandis que le E484Q présente des similitudes avec la E484K qui contribue à rendre le variant sud-africain partiellement résistant aux vaccins, rapporte le Guardian.

On ne sait pas si ce nouveau variant est à l’origine de la flambée des cas en Inde, mais face à l’aggravation de la situation, les voyageurs en provenance de ce pays sont désormais interdits d’entrée au Royaume-Uni, qui n’autorise l’accès à son territoire qu’aux résidents britanniques.

Ces sept derniers jours, l’Inde a recensé plus de 1,4 million de nouveaux cas de COVID, soit une hausse de 64% par rapport à la semaine précédente, selon des données compilées par l’AFP.

Le séquençage génomique au Royaume-Uni montre que le variant indien est passé de 0,2% à 1% des cas en deux semaines à partir du 20 mars. Néanmoins, les experts se font rassurants et jugent «très peu probable» de voir les vaccins devenir complètement inefficaces.

Ce variant indien est présent dans 10 pays, dont les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et Israël.

En Israël, pays où la population est vaccinée à 81% contre la COVID, huit cas de variant indien ont été identifiés. Sept cas concernaient des personnes arrivant de l’étranger, et un 8e cas s’est ajouté.

Les autorités de la santé considèrent que le vaccin Pfizer / BioNTech est partiellement efficace contre lui, indique Reuters. «L’impression est que le vaccin Pfizer a une efficacité contre lui, bien qu’une efficacité réduite», a déclaré le directeur général du ministère, Hezi Levy, à la radio publique Kan.

En Israël, la campagne de vaccination a fait chuter le nombre d’infections et hospitalisations.

Difficile pour le moment de savoir si ce variant est plus dangereux, ou plus mortel, puisqu’il est toujours sous enquête.

Actuellement au Québec l’INSPQ surveille quatre variants : le variant britannique, sud-africain, brésilien, et nigérian. Plus de 22 821 cas de variants ont été répertoriés dans la province, et ce dans presque toutes les régions.

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