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Des habitants de Bécancour devront quitter la zone industrielle

Des propriétés situées à l’intérieur des limites du parc industriel de Bécancour devront disparaître afin de libérer de l’espace pour des filières de batteries.

Des ententes de gré à gré ont déjà été conclues avec 11 des 16 propriétaires concernés.

On retrouve dans le lot une ferme laitière de bonne taille, dont l’exploitation a toutefois cessé il y a six ans. Tout devra être déplacé ou démoli. Ces propriétés sont situées à l’extrémité est de la zone industrielle. Leur présence n’avait pas jusqu’ici entravé le développement du parc.

Simultanément, des démarches ont été entamées auprès de la Commission de protection du territoire agricole du Québec pour que les terres agricoles visées fassent l’objet d’un dézonage.

«On a des délais très courts. L’inconvénient, c’est, d’une certaine façon, d’avoir des délais très courts parce que le domaine des batteries, on se doit de l’activer au Québec. Il s’agit d’une volonté gouvernementale», a fait valoir Maurice Richard, PDG de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour.

Ceux qui habitent le secteur savaient qu’ils se trouvaient dans un périmètre industriel, et qu’un jour, ils devraient quitter.

L’immense parc industriel de Bécancour a été créé à la fin des années 60.

«On ne peut pas ralentir le progrès. […] C’était du temps emprunté sans trop le savoir. Ce territoire-là avait été défini comme une zone potentielle pour le développement du parc industriel», a convenu Pascal Rhéault, dont la maison familiale disparaîtra.

Jusqu’à sept fabricants de composantes de batteries pour véhicules électriques pourraient s’installer à Bécancour. En comptant les terrains vendus et ceux réservés, le parc est arrivé à pleine capacité pour les usines à grand gabarit.

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